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Ici se trouve une terre non exploré et où le danger se trouve là où on s'y attend le moins.
 
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 Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe

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Ophélie Kofman
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Ophélie Kofman



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MessageSujet: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeJeu 9 Mai - 11:12

Une rencontre aiguisée jusqu'au griffes

Ophélie Kofman and Connor Andrews ;

Pour une personne qui ne faisait pas partie de la Coloniale, ou qui n'aurait pas été formé à vivre sur Urus, ignorerait quelle heure il pouvait être en cet instant précis. Mais pas Ophélie Kofman. Cela faisait tout juste quinze jours qu'elle respirait l'air et vivait au rhytme d'Urus. Les premiers rayons d'un soleil qui sera encore une fois de plus rude, n'avaient pas encore pointés dans le ciel, ce qui indiquait qu'il était 5h45 du matin à quelques minutes près.

Les bras croisés sur sa poitrine qui se soulevait à la cadence d'une respiration profonde, Ophélie profita de ces rares moments de tranquilités pour essayer d'oublier les dernières paroles de Thomas lors de leur première discussion "Comment peut-tu être sûre que ton père a été tuer ? Qui te dis qu'il ne s'est pas suicidé ? "

Elle aurait tellement aimer le retenir davantage afin de savoir pourquoi il venait de dire cela, et malgré ses multiples appelles il l'avait totalement ignoré, lui tournant le dos à elle et à ses principes millitaires. Quelque chose chez lui l'agacer et la mettait en garde sur cet accord qu'il lui avait proposé, mais une part d'elle lui soufflait qu'en collaborant avec lui, elle finirait par savoir pourquoi son père est mort ... Sans oublier qu'il tenait William comme une vulgaire carotte qu'il agiterait à sa guise à chaque faux pas qu'elle ferait envers les Exclus.

Un cri animal qui partait bien au-delà de la Coloniale la sortit de ses préocupations. Doucement, un début de sourire naquit sur ses lèvres. Si elle avait accepter de prendre la relève de son père, c'était avant tout pour pouvoir voir ses animaux éteints depuis longtemps de l'autre côté de l'espace temporelle.

Vêtue d'un simple T-Shirt en cotton blanc, Ophélie enfila la veste des membres supérieurs de la Coloniale puis quitta ses appartements privés.

Comme elle s'en doutait, le reste du campement était toujours bien au chaud dans leurs lit et ce pendant encore deux bonne heures. Seul trois gardes qui veillaient à la sécurité de la Coloniale à dos de Tricératops et de Parasaurolophus se trouver à l'unique entrée du campement.

Ne s'attardant pas à cela, la jeune femme se dirigea vers le hangar où se trouvait les harnais et les selles destinés aux dinosaures "domestiqués", sans jeter un regard aux alentours. Une fois arrivée là-bas, elle prit une selle en cuir léger mais aux attaches solides et un casque couleur sable dont l'intérieur avait été renforcer. Après cela, elle fit un saut dans les cuisines de la cantine où elle mit dans un torchon imbibée d'eau, une dizaine de poissons de la veille au soir.

- Vous allez quelque part Générale Kofman ?

Ophélie sursauta tout en referman la porte du réfrigérateur, elle n'avait pas l'habitude d'entendre cette voix masculine qu'elle avait rarement entendue depuis son arrivée. Agissant comme si de rien n'était, elle fit volte face à son interlocteur du matin. Il s'agissait d'un homme un peu plus âgé qu'elle et qui s'occupait des réserves alimentaires et celle des armes. Bien qu'il avait employé un ton amical, son visage avait un air tracassé ce qui n'échappa pas à la jeune femme.

- Je comptais juste faire une patrouille avant le lever du jour, ça pose problème ? Lui dit-elle de cette voix qu'elle prenait toujours en présence de personne hautement gradé.

L'homme eut un bref rictus avant de mettre ces mains derrière son dos et de prendre une posture semblable à celle du garde-à-vous.

- Aucun, du moment que vous respectez les limites de la frontière établit entre nous et les Exclus cela va de soi.

Il s'interrompit, cherchant les mots qu'il devait employer pour parler d'un sujet plus délicat. Par chance, Ophélie prit les devants.

- Il s'est passé quelque chose durant la nuit que vous devriez me parler ?

L'homme semblait reconnaissant envers la Général Kofman, d'une part il poussa un soupire de soulagement mais aussi d'inquitétude, pour ensuite s'asseoir sur une chaise. Enfin il expliqua d'une voix grave, la raison d'une telle nervosité.

- Trois de nos chèvres ont disparus  ... Plus les semaines passent et moins il nous reste de vivre.
Si ca continue comme ça, les scientifiques ne nous enverront plus de Sélectionnés, pas tant que nous avons pas arrêtés tous les Exclus sans exception.

Ophélie serra brièvement les dents à l'évocation des Exclus. En quinze jours, ils avaient fait plus de dégâts que les dinosaures carnivores eux-mêmes. Bien qu'elle était la responsable du campement, pour elle le manque de nouriture n'était pas sa priorité absolue. C'était peut-être égoiste de sa part, mais sans William Masher à ses côtés, elle sait qu'elle aurait du mal à donner des directives.

- Vous savez je suppose, ce qu'ils leur réservent une fois qu'on les aura renvoyer de l'autre côté de la porte temporelle ? Questionna une nouvelle la jeune femme, cette fois-ci elle savait la réponse avant même que l'homme ne la donne.

Avant son départ pour Urus, les collègues de son père lui avait donné l'ordre d'arrêter les Exclus et de les renvoyer à la porte spatio temporelle. Quand elle leur avait demandé ce qu'il allait se passer ensuite, un d'eux lui avait dit qu'il espérait que la mort leur serait toute aussi moins clémente que pour son père.

- Je sais que vous avez d'autres chats à fouetter, mais tout ce que je vous demande c'est de faire attention à vous quand vous partez à l'aventure comme c'est le cas ce matin.

- Je ne serais pas longue. De plus ... Elle montra la selle. Je ne serais pas seule.

L'homme acquiesca de la tête, laissant la Générale Kofman partir du campement par une faille qu'elle avait trouvé et qui servait sans aucun doute aux Exclus pour réaliser leurs larcins.

Son sac à dos sur les épaules, la selle dans les mains, Ophélie s'éloigna de la Coloniale pour se diriger vers la prairie qui servait de terrain d'entrainement ou de réeducation. Un léger vent se leva par l'ouest. Posant la selle sur l'herbe qui se défraichissait, Ophélie leva le bras droit tout en scrutant le ciel qui commençait à prendre une couleur orangée. Quelques secondes plus tard, une silhouette ailée se détacha d'un nuage pour venir se poser avec grâce et docilité face à elle.
Haut de deux mètres, un Ptéranodon albinos la dévisageait de la tête aux pieds puis vit la selle.

- On va patrouiller vers le Nord aujourd'hui Vol d'Argent, il va falloir qu'on se montre prudent. S'expliqua Ophélie face à la créature ailée qui la regarda de ses yeux sombres.

Le Ptéranodon lui tourna légèrement le dos afin qu'elle puisse enfiler la selle puis monta sur son dos qui été suffisament large pour porter une personne à la fois. D'un coup bref de talon, elle le fit s'envoler dans les airs.
Ensemble ils survolèrent la Coloniale qui demeurait toujours aussi paisible. La Forêt Noire elle, paraissait tout aussi dangereuse vu du ciel et un frisson parcourut l'échine de la jeune femme quand elle entendit un cri venant d'un grand prédateur. Lequel ? Elle ne désirait pas le savoir immédiatement.

Enfin elle fit face à cette montagne aux flancs blancs avec des reflets bleutés. Elle était à la fois mystérieuse et remplie d'une énergie qui l'intriguait depuis son arrivée tout comme elle était avide de savoir si des dinosaures y vivait non loin. D'une simple caressse, elle réussit à faire poser le Ptéranodon loin de la lisière de la Forêt Noire.

- Tu peux te dégourdir les ailes, mais reste près de moi. Indiqua Ophélie au Ptéranodon qui pencha la tête, donnant l'impression d'un chien qui attendait une récompense.

La Génerale continua de caresser l'animal tout en cherchant dans son sac à dos son paquet de poissons. Une fois sortie, Vol d'Argent se dressa comme un I, attendant le moment où elle lui donnerait les poissons. Elle lui donna deux maquereaux, faisant bien attention à ne pas laisser ses doigts trop près des dents pointus du dinosaure ailé. Tandis qu'elle s'apprêtait à lui en donner un troisième, un craquement non loin d'eux lui indiqua qu'ils n'étaient désormais plus seuls et , à en juger la posture de Vol d'Argent, il ne s'agissait pas que d'une personne ... ou créature.

Agissant comme si elle n'avait pas fait attention au bruit, Ophélie posa une main sur l'encolure de sa monture tandis que de sa main libre, elle se prépara à sortir son couteau de combat.
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Connor Andrews
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MessageSujet: Re: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeJeu 9 Mai - 18:50

Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe

Connor & Ophélie

C’était une journée comme les autres. Tranquille. Connor se réveilla dans son havre de paix, les premiers rayons de soleil caressant d’un air chaud sa peau. Il s’étira lentement, affichant un petit sourire. Depuis qu’il avait fui la Coloniale et retrouver par les Exclus, le jeune homme croyait enfin avoir trouvé sa famille. Il avait eu tort. Il avait pris Thomas comme étant un ami, un confident, mais celui-ci c’était lier d’amitié avec le brunet seulement dans le but de l’utiliser lui et sa bête.  Il avait donc prit la décision de fuir encore, mais cette fois, pour de bon. Il n’allait jamais retourner en arrière. Il avait tout d’abord fait campement dans une prairie, non loin de la forêt noire, mais chaque soir, des membres des exclus s’y retrouvait afin de retrouver le brunet et son raptor. Il devait donc pousser plus loin. Des semaines plus tard, Connor s’était retrouvé près d’une montagne et tout de même loin des yeux curieux. Il avait passé des jours à construire ce qu’il appelait son chez soi aujourd’hui. Une belle petite cabane perché dans les airs et camouflé par les gros arbres autour. Celle-ci faisait face à une rivière ornée de fontaines. Un vrai paysage sortit tout droit des contes de fées. Il avait même construit un petit abri pour Kida. Pour certain, cela aurait pris des mois, mais étant très doué de ces mains, Connor ne prit que quelques semaines.

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Enfilant son t-shirt noir et ses jeans, le brunet sortit à l’extérieur où Kida l’attendait.

Une promenade, ça te dis, ma belle ?



Kida se leva d’un bond et attendit impatiemment que son maitre aille chercher ce don il avait besoin. Il enfila son sac en bandoulière dans lequel il avait déposé son cahier de croquis, une arme au cas où il croisait un exclus et une gourde d’eau. Il quitta enfin son habitat afin de se promener dans la grande forêt entourant sa cabane. La promenade fut agréable. Kida prenait de l’avance sur lui à chaque fois qu’elle entendait un bruit. Elle se cherchait surement une proie. Après quelques heures, Connor prit place près d’un arbre. Il s’y appuya, ouvrit son cahier, ses crayons et se mit à dessiner. Kida, quant à elle, chassait des petites bêtes qui osaient trop s’approcher. Le brunet, concentré, n’avait pas remarqué le raptor s’approcher de lui avec une proie en bouche. Elle le laissa tomber aux côtés de son maitre, fière de sa chasse. Cependant, lorsque l’animal mort tomba au sol, son sang gicla de partout. Sur le visage et les vêtements de Connor, sur l’arbre, bref, partout.

Vraiment, Kida !?

S’exclama le jeune homme.

La bête semblait trouver ça drôle. Connor baissa les yeux sur son dessin. Le sang avait giclé sur son œuvre, ce qui fit presque arrêter son cœur. Il était en train de faire le portrait de Markus et le sang étendu sur le visage de plomb de son frère lui fit remémorer le passé. Il referma son cahier tout en poussant un long soupir. Il n’avait pas pleuré la mort de son frère. Même pas quand celui-ci venait tout juste de mourir devant ses yeux. Il avait toujours gardé cela en lui, comme si sa culpabilité le forçait à croire que se serrait un geste égoïste. Au moment où il allait rebrousser chemin, Kida se redressa, comme si elle avait entendu quelque chose. Pourtant, Connor ne pouvait qu’entendre le vent à travers les feuilles. Sachant que sa bête avait une ouïe incroyable, il ne put s’empêcher de regarder autour de lui, sur ses gardes. Puis, sans crier gare, Kida partit à la course. Connor resta bêtement surpris avant de lui-même se mettre à courir en sa direction. Lorsqu’il fut près d’elle, il remarqua qu’elle était dans une position d’attaque. Venait-elle de voir un autre dinosaure ? La bête poussa un rugissement tout en sortant du buisson. Connor ne la voyait plus, mais il pouvait entendre en effet un autre dinosaure pousser un cri. Soulager, le jeune homme ferma les yeux et baissa la tête. Au moment où il allait ranger son arme, une voix féminine se fit entendre. Le brunet se redressa. Un humain ?! Comment était-ce possible ? Qui l’avait trouvé ? Tant de questions se bousculaient dans sa tête, mais aucunes réponses. Tranquillement, il s’avança vers le buisson où Kida avait attaqué. Il regarda à travers les feuilles. Une jeune femme se trouvait au sol, Kida la regardant de haut, grognant à sa nouvelle victime. La jeune femme semblait tenter de calmer la bête. Le regard de Connor se dirigea vers la main de la jeune femme. Elle tenait une lame, prête à se défendre. Peur que tout cela dégénère, le brunet sortit doucement de sa cachette. Il s’avança vers le raptor, toujours en mode attaque et posa sa main sur le dos de celle-ci.

Kida… Ça suffit.

Dit-il, sur un ton calme.

La bête posa son regard doré sur son maitre et recula de quelques pas. Enfin, la jeune femme posa son regard surpris sur le jeune frisé qui l’examinait. De beaux grands yeux azur, des cheveux châtain, une peau laiteuse, une allure de guerrière… Connor savait très bien qui elle était et étrangement, cela le rassura un peu. Elle était Ophélie Kofman, fille du général de la Coloniale. Elle n’était pas une exclus, donc pas là pour ramener le brunet au campement. Il la fixa encore un peu, avant de lui tourner le dos. Il laissa Ophélie sur le sol, encore embêté de la situation.

De retour à son campement, Connor retira son t-shirt et ses jeans avant de plonger la tête première dans la rivière afin de laver le sang maintenant sèche de la proie du raptor. Celle-ci, quant à elle, s’était allongée au soleil afin de se reposer un peu. Le jeune homme flottait maintenant sur le dos, le regard rivé au ciel où des ptéranodons sauvages volaient en toutes libertés. Pourquoi la fille du général s’était-elle aventuré si loin du campement de la Coloniale ? Elle ne semblait même pas savoir qui il était. Elle l’avait dévisagé, comme si elle tentait de le reconnaitre, mais en vain. Ils s’étaient croisé que quelque peu durant son temps là-bas. Elle était tout de même une femme occupée.

Alors que le soleil se couchait, Connor prépara un petit feu puisque l’air devenait froid. Il enfila une veste et s’installa devant les flammes afin de se réchauffer. Il s’était assis au sol, appuyé sur sa bête qui dormait derrière lui. Il avait sorti son cahier à dessins à nouveau. Le sang sécher avait fait coller quelques pages entres elles, mais il réussit tout de même à les séparer. Il regarda longuement le visage dessiner de Markus. Il poussa un soupir, détacha la feuille du cahier et la lança dans le feu. Le dessin brula en quelques secondes, faisant disparaitre les traits familiers de son frère jumeau. Il sortit son crayon de plomb et se mit à gribouiller sur sa feuille. Il ne savait pas trop qui il dessinait pour le moment. Il commença par une forme de visage, puis le cou et tout à coup, il se surprit en train de créer le portrait d’Ophélie. Pourquoi ? Parce qu’elle était la première personne depuis des mois qu’il avait croisé. Oui, habité dans ce petit paradis lui amenait du bonheur, mais parfois, il se sentait très seul. Les heures passèrent et le soleil se coucha enfin. Seule la lumière créer par les flammes éclairait le papier de Connor qui finalisait son portrait.

Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe QCQxUFe

Kida se redressa brusquement, faisait débalancé le jeune homme.


Hey ! Ça va pas ?!



La bête était debout, fixant un point dans la pénombre. Connor se retourna et fixa le même point, plissant les yeux, mais ne voyait rien. Est-ce qu’on l’avait suivit ? Il se sentait presque observé. Il ferma les yeux, secoua la tête de ses idées stupides et fit signe au raptor d’aller se coucher. Il monta dans sa petite maison et rangea ses affaires avant de se coucher. Avant de fermer l’œil, il entendit le rugissement d’un ptéranodon qui venait tout juste de décoller. Étrangement, cela sonnait très près.

Le lendemain, la routine repris la route. Le jeune homme se leva, se vêtit, puis sortit à l’extérieur. Kida n’était ni dans sa cabane, ni dans les alentours. Peut-être était-elle partit chasser ? Au moment où il allait s’installer et manger un fruit qu’il avait cueillit, il entendit des pas s’approcher. Il se retourna et vit le raptor. Un sourire s’afficha sur ses lèvres. La bête semblait de bonne humeur et se dirigea vers la rivière afin d’y boire. Alors que son regard noisette fixait Kida, une voix le fit sursauter. Il se leva brusquement et posa son regard sur l’intrus. La même jeune femme que la veille. Connor ne répondit pas  sa question puisqu’il tentait de comprendre comment elle avait trouvé son repaire. L’avait-elle suivit hier soir ? Était-elle retournée à la Coloniale pour avertir ses camarades de sa trouvaille ? Le brunet ouvrit la bouche comme pour parler, mais la referma aussitôt. Il ne savait pas par quoi commencer. Il voulait qu’elle parte immédiatement. Il se retourna et commença à se diriger vers sa maison. Alors qu’il déposa son pied sur le pont, sa voix retentit à nouveau. Du coin de l’œil, il vit Kida qui fixait la jeune femme, grognant légèrement. Puis, la jeune femme jeta un animal mort vers la bête qui la mangea avec appétit avant de retourner à ses activités. Elle avait donc trouvé un moyen de distraire le raptor ? Sans se retourner, Connor poussa un soupir.

Ne… fait pas ça.

Dit-il tout bas.

Comprenant qu’elle ne l’avait pas entendu, il se retourna vers elle.

Ne fait pas ça.



Il s’avança un peu vers elle avant de stopper à une distance de bras.

Je ne sais ce que tu souhaites trouver ici, mais j’apprécierais que toi et ton ptéranodon retournez à la Coloniale.



Elle semblait surprise. Ses doutes de connaitre l’identité de Connor refirent surface lorsqu’elle se mit à nouveau à le dévisager. Comme s’il avait deviné, le brunet repris parole.

Je sais qui tu es, Ophélie Kofman, mais tu ne sais pas qui je suis.



Réalisant que ce qu’il venait de dire sonnait beaucoup trop philosophique, il se reprit.

Disons que l’on s’est croisé quelques fois dans le passé…

Il prit une pause.

Bref, j’ai des choses à faire. J’apprécie ta visite, mais il serait temps pour toi et ta bête de retourner chez vous ! Je suis sûr que ton père se demande où tu es !



DEV NERD GIRL

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Ophélie Kofman
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MessageSujet: Re: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeSam 11 Mai - 0:10

une rencontre aiguisée jusqu'au bout des griffes

Ophélie Kofmand & Connor Andrews ;


Tout se passa rapidement. Trop pour Ophélie qui n'avait pas su prendre au sérieux la mise en garde de l'homme qu'elle avait rencontré avant sa patrouille. Les buisson situés  à quelques pas d'eux se mirent à bouger frénétiquement, mettant en alerte Vol d'Argent qui se mit à émettre un rugissement sourd, comme pour l'avertir d'un quelconque danger. La jeune femme eut tout juste le temps de se retourner avant de voir surgir des buissons, un éclair d'écailles blanches et noires puis plus rien   . En une fraction de secondes, Ophélie  se retrouva les fesses par terre tandis que Vol d'Argent se posta devant elle et la créature qui tenter visiblement de les chasser. Elle l'identifia assez facilement et fut même surprise de voir qu'un Raptor vivait si près des montagnes.

Malheureusement elle n'eut pas le temps de se poser milles et une questions, trop inquiète de voir sa monture prête à sacrifier sa vie si cela était nécessaire, cependant elle s'en voudrait qu'il blesse grièvement une des espèces de dinosaure qui la fascinaient le plus.

- Ça suffit laisse-le   ! S'insurgea Ophélie.

Ignorant si elle s'adressait à lui où au Raptor, Vol d'Argent dévia son regard sur sa cavalière, oubliant pendant un court moment le carnivore. Celui-ci en profita pour donner un coup de queue au Ptéranodon qui se vit obligé de reculer, laissant le champ libre au Raptor qui, d'un saut léger, se posta à quelques centimètres de la jeune femme. Oubliant tous les principes qu'on lui avait enseigné avant d'entrer en contact avec un dinosaure, carnivore ou pas et qui était de garder son sang froid. Ophélie sortie le couteau qu'elle avait caché dans sa botte de randonnée. A la vue de la lame, le Raptor poussa un cri qui aurait-pu être traduit par «Pourquoi tu veux me faire du mal   ?   », aussitôt la nouvelle Générale plaça sa main armée sur le côté puis tenta de canaliser la colère naissante du carnivore.

- Eh doucement , je ne te veux aucun mal. Lui dit elle d'une voix qu'elle avait réussie à garder dans les tonalités neutres, dissimulant ainsi son angoisse naissante.

Celle-ci disparut dès l'instant où son regard bleutée se posa sur la silhouette d'un homme qui vint se poster aux côtés de l'animal qui, au contact du nouveau venue, paraissait plus sereine.

Kida… Ça suffit.

Ophélie ne put s'empêcher de dévisager  de la tête aux pieds cet inconnu qui, en cherchant bien, lui donnait un air de déjà-vu et bien qu'elle força sa mémoire, elle ne réussit pas à savoir où elle avait pu le rencontrer. Sa curiosité piqué à vif, elle s'apprêta à lui demander qui il était. Mais à peine venait-il de la regarder de la tête aux pieds qu'il lui tourna le dos sans lui adresser un mot, ne serait que pour lui demander si elle allait bien. C'est donc d'elle même qu'elle se releva tout en ne quittant pas du regard cet homme mystérieux et ce Raptor qui semblait lui appartenir. C'était bien la première fois qu'elle voyait un Raptor … UNE Raptor tisser un lien avec un humain en particulier. Elle n'y  voyait qu'une raison pour un tel agissement  ; il devait avoir trouvé un nid frais et avait assister à la naissance de cette carnivore qui avait vu en lui un parent de substitution.

Un pincement se fit ressentir sur le creux de son bras. Ni trop fort, mais juste assez pour attirer son attention, Vol d'Argent la tira de ses pensées et l'interrogea à l'aide d'un petit cri comme pour dire «On fais quoi maintenant  ?  ».

- Rentrons à la maison. Lui dit-elle d'une voix douce, caressant l'encolure du Ptéranodon. Intérieurement, elle était soulagée d'être toujours en vie et que sa monture aillée ne l'avait pas laissé tomber à l'inverse d'autres dinosaures qui auraient été domestiqués en si peu de temps.

Ophélie s'octroya quelques minutes afin de remettre ses pensées dans le bon sens, puis elle remonta sur le dos du Ptéranodon qui étendit ses immenses ailes, prit son élan puis s'envola, reprenant la direction de la Coloniale. Durant le trajet, elle prit garde de ne pas se faire repérer, ni par les Ptéranodons ordinaire, responsables de l'exclusion de Vol d'Argent, mais aussi du secteur de la Forêt Noire dont les arbres commençaient à s'agiter, signe que la sentinelle des Exclus commençait à circuler à travers les bois. Une fois le pied posé à terre sur la prairie, Ophélie, comme elle se doutait, vit que la Coloniale était déjà en pleine activité. Certains préparaient le repas, comme d'autres prenaient la relève de la Sentinelle tandis que ceux prédestinaient aux combats, préparèrent les Tricératops et Ankylosaurus pour un un entraînement intense. Pour ce qui était de la Générale Kofman, elle s'était confiée la mission de démasquer cet homme  dont elle était certaine d'avoir vu son visage quelque part.

                                                         ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Sans aucune formule de politesse, Ophélie entra dans la salle de réunion où se tenait une partie de ceux qui formaient la sentinelle, dont un qui avait été sélectionné pour remplacé temporairement le superviseur des commandos  ; Dominic Vulbek.

- Est ce qu'il peut arriver que des Sélectionnés se perdent durant le transfert entre le laboratoire et Urus  ? Demanda t-elle d'une voix qu'elle utilisait toujours quand il s'agissait de parler de choses importantes  ;

D'un simple regard, Dominic demanda à ce que ses militaires quittent la salle de réunion afin de parler seul à seul avec la fille du défunt Général Kofman.

- Je suis sur le terrain en même temps que votre père Mademoiselle Kofman et il ne me semble pas avoir remarqué qu'un Sélectionné été absent dans nos rangés … Hormis les Exclus. Devant l'air déconfit de la jeune femme, il la questionna à son tour. Auriez vous quelque chose à me dire au sujet de votre patrouille matinale  ? Ophélie laissa paraître un début de surprise sur son visage, ce à quoi rajouta Dominic.  Eh oui Générale Kofman, sachez qu'à chacune de vos sortit sans accord de ma part, la direction en sera avertit. J'ai déjà assez de mal de me remettre de la mort de votre père en plus de la disparition de votre parrain, votre mort signerait la fin de cette mission. Vous me comprenez je présume  ?

La jeune femme hocha la tête dans un signe positif avant d'essayer de rassurer Dominic sur ce qu'elle avait vécus ce matin.

- Pour être dans la confidence avec vous, j'ai voulu survoler la montagne qui se situe derrière la Forêt Noire. Voyant l'air choqué de son interlocuteur elle poursuivit, faisant mine de ne pas avoir relever sa réaction. Bien évidemment moi et Vol d'Argent nous nous sommes posés assez loin de la Forêt, mais assez pour pouvoir commencer à examiner les lieux. Seulement je n'ai pas eu le temps, car un homme qui doit avoir à peut près le même âge que le mien est intervenu afin d'empêcher un Raptor de m'attaquer … Enfin je dirais plutôt son Raptor. Conclua Ophélie d'un air songeur.

- Attendez, vous voulez dire qu'une personne dont on ignore l'identité, a réussie à dresser un Raptor comme ça ? Sans formation ?

En guise de réponse, la Générale Kofman haussa des épaules.

- Ça ne semble pas impossible. Cependant il n'est pas inconnu par tous … du moins son visage me rappelle que je l'ai forcément croiser quelque part, seulement je n'arrive pas à savoir à quel moment on a pu se connaître.

Affichant un air compatissant, Dominic tenta à son tour de l'aider à se rappeler d'où elle aurait pu le rencontrer.

- Peut-être était-ce quand la milice vous a faits passer les test d'endurance physique et psychologiques ?

Vigoureusement, la jeune femme secoua la tête négativement.

- Je ne crois pas, le mien a été validé dès l'instant où mon père a demandé mon transfert sur Urus il y a trois mois de cela. Non c'est obligé que ça soit ici. Voyant que Dominic ne réagissait pas à cette dernière suggestion, elle le toisa et lui demanda d'une voix qui laisser entendre qu'elle était prête à tout pour avoir une réponse à sa question.  Les fichiers des Sélectionnés pour la Coloniale sont bien gardés ici non ?

Surprit de voir qu'elle avait plus d'une corde à son arc, Dominic croisa les bras sur son torse et lui demanda, cherchant à savoir où elle voulait en venir.

- Oui nous avons un double des Sélectionnés dans les bureaux … Pourquoi, vous pensez le trouver ici ?

- Il doit-être forcément enregistrer dans nos fichiers, Je veux juste savoir la raison qui la pousser à quitter la Coloniale. Dit-elle d'une voix ferme.

Ainsi, durant les trois heures qui suivirent, Ophélie Kofman passa au crible trois gros cartons remplis de dossier. Certains étaient complets et ne laissait aucun doute sur les origines des Sélectionnés. Là plupart faisaient désormais partie de l'infirmerie, de la sentinelle ou même en tant que soigneur de dinosaures. Enfin, avec un peu de patience et de volonté, la jeune femme trouva une fiche vide de bulletin d'inscription, au lieu de cela il y avait juste un prénom et un nom en guise d'identification «Markus Andrews »

- Enfin je te tiens.  Se félicita Ophélie avec une pointe de victoire dans la voix.

Fermement décidé à connaître la raison pour laquelle il se tenait à l'écart de toute « civilisation », Ophélie patienta que la nuit fut tombée pour retourner à la prairie. De là, elle retourna au même endroit que le matin même, Vol d'Argent semblait plus sur le qui-vive que plus tôt dans la journée et pour cause. En règle générale, les grands carnivores et les Ptéranodons attaqués désormais de nuit quand ils se trouvaient à proximité des camps d'humains.  Une clarté semblable à celui d'un feu de camp qui se trouvait non loin de la montagne fut visible d'où se trouvait Ophélie. D'un coup de rênes,  elle ordonna silencieusement à Vol d'Argent de se poser tout près de bosquets suffisamment haut et large pour la dissimuler elle et sa monture. D'un geste du doigt, elle fit comprendre au Ptéranodon de ne plus faire de bruit.

Suivant les traces encore fraîches de la Raptor qui suivait ce fameux Markus comme son ombre, la jeune femme se fit un chemin à travers les buissons denses, espérant ne pas poser le pied sur un de ces dinosaures carnivores pas plus grand qu'un lapin mais aux dents aussi acérés que celle d'un piranhas. Au bout de quelques minutes de marche, elle trouva ce qu'elle chercher.

Markus Andrews vivait effectivement reclus des campements humains, s'étant lui même créer une petite cabane pour lui et une quasi identique pour la jeune Raptor. Celle-ci  s'amusait à déchiqueter jusqu'à l'os, une petite proie qu'elle avait chasser tandis que Markus était occuper à autre chose. Tentant de savoir de quoi il s'agissait, Ophélie s'avança d'un pas, faisant craquer une fine branche. Cela fut suffisant pour attirer l'attention de la carnivore qui se redressa, humant l'air afin de discerner une quelconque présence.

- Hey ! Ça va pas ?!

La jeune Générale sentit son sang ne faire qu'un tour quand elle sentit les yeux de la Raptor fixait dans sa direction. Le fait qu'elle respirait bruyamment lui faisait penser à un chien qui aurai dénicher un gros os. Sauf que l'os en question c'était elle, et qu'elle n'avait pas envie d'être repérer. Pas tant qu'elle ne savait pas comment entreprendre une conversation neutre avec lui. Elle sentit un poids s'enlever de ses épaules quand elle vit Markus demander à sa Raptor d'aller se coucher tandis qu'il en vit de même de son côté. Elle patienta encore quelques minutes, tendant l'oreille dans l'espoir d'entendre un signe de sommeil. Au bout d'un quart d'heure de patience, elle entreprit de faire demi-tour, un demi-sourire fut présent sur ses lèvres au moment où elle quitta la montagne pour retourner à la Coloniale, le cœur confiant. Demain matin elle y retournerait, mais mieux préparer cette fois-ci.

                                                                          ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Un vent frais fouetta le visage d'Ophélie qui se battait pour que son sac à dos penche moins d'un côté que de l'autre, mais cela était assez compliquer quand il fallait en plus de cela tenir les rênes d'une main. Comme la veille au matin, la Générale s'arrêta sur le terrain où tout avait commencé.

Elle qui espérait devoir chercher pendant une bonne heure avant de retrouver le campement, la pointe d'une queue d'un dinosaure lui indiqua qu'il s'agissait de celle de la Raptor. Ses soupçons se confirmèrent quand cette dernière sortit de sa cachette, une proie ressemblant à celle d'un gros rongeur, dépassant de sa gueule. L'animal l’engloutisse entièrement avant de poser ses yeux de carnassier sur Ophélie. Chose étonnante, au lieu de la courser comme la dernière fois, la Raptor la fixa calmement pour ensuite reprendre sa route. Quelques pas plus loin, elle se retourna et , constatant que la Générale ne le suivait pas, poussa un doux son qui résonnait comme une invitation à lui suivre.

- Reste près de moi. Conseilla Ophélie en caressant brièvement l'encolure du Ptéranodon, suivant ensuite la Raptor comme si elle était envoûtée par cette créature.

Certains aurait pu croire que la Raptor l'emmenait dans un endroit reculée afin de la dévorée, car toute personne ayant suffisamment étudié sur les dinosaures, savait que ce carnivore était aujourd'hui comparé à la même façon de vivre que celle des loups. Sauf qu'il en fut tout autre, la carnivore la guida à un point d'eau. Une rivière, et cela ne l'étonnait guère quand elle aperçut la silhouette de Markus. D'un regard, la Raptor l'invita à les rejoindre.

Prenant un air décontracté, Ophélie sortit à son tour des buissons, tentant de prendre sa voix la plus amicale possible.

- C'est donc ici que tu te caches. Ça fais longtemps que tu vis ici ?

Bon il est vrai qu'un « Bonjour » était toujours apprécié, mais Ophélie avait complètement oublié ce détail, obnubilé par le fait qu'elle pouvait enfin ouvrir une ouverture dans une conversation ordinaire.  Markus semblait être prit au dépourvu de constater qu'il n'était désormais plus le seul à connaître cet endroit. Comme la fois dernière, il lui tourna le dos et emprunta un petit pont en bois qui menait à la cabane qu'il s'était construit.

La fierté d'Ophélie en prit un sérieux et c'est d'un pas décidé qu'elle se mit à le suivre.

- Eh attend une minute, il faut qu'on parles tu ne crois pas ?!

Seulement elle avait oublié un petit mais néanmoins important détail ; La Raptor qui l'avait conduite jusqu'ici était également la protectrice de Markus, tout comme l'était Vol d'Argent envers la Générale. Alors qu'elle s'apprêta à s'engager dans la même direction que Markus, la carnivore se mit à grogner en guise d'avertissement, la forçant à s'arrêter net.

Tâchant de se montrer la plus naturelle possible, Ophélie mit une main dans sa sacoche et en sortit un lapin angora mort qu'elle lança devant la Raptor qui ne se fit pas prier pour le dévorer sous le regard à la fois interloqué mais ravie de la Générale. Elle semblait réussir à comprendre le comportement d'un jeune Raptor. Sa bonne humeur s’en volatilisa dès l'instant où elle cru entendre Markus s'adressait à elle.

- Ne … fais pas ça.

Ophélie bifurqua son regard et le posa sur cet homme dont elle ne connaissait rien hormis son prénom et son nom. Celui-ci avait comprit qu'elle n'avait pas entendu sa mise en garde, ou du moins voulait le faire croire, car il n'hésita pas à le répéter.

- Ne fais pas ça.

Son cœur loupa un battement quand elle le vit s'approcher d'elle d'un peu trop près. Si près qu'elle recula un pied tandis qu'un de ses poings se referma dans l'hypothèse d'une éventuelle attaque. Après tout, elle ignorait encore pourquoi il avait quitté la Coloniale sans même prévenir un de ses supérieurs.

- Je ne sais ce que tu souhaites trouver ici, mais j’apprécierais que toi et ton ptéranodon retournez à la Coloniale.

Cette voix … Maintenant elle en était certaine, elle l'avait entendus lors d'une de ses premières visites sur Urus en compagnie de son père. Cependant sa mémoire lui jouer encore des tours car elle ne se rappelait toujours pas de quand son père avait fait les présentations. Par contre Markus lui, semblait se souvenir de ce moment dont elle avait à contrecœur « effacer » de sa mémoire.

- Je sais qui tu es Ophélie Kofman, mais tu ne sais pas qui je suis.

Bah on ne pouvait pas dire que c'était la modestie qui l'étouffait à celui là ! Il était tellement sûr de ces propos qu'un minuscule rictus apparut sur les lèvres de la jeune femme qui tenta tant bien que mal de dissimuler son amusement. Markus le remarqua et changea aussitôt de tactique.

- Disons que l'on s'est croisé quelques fois dans le passé … Bref, j’ai des choses à faire. J’apprécie ta visite, mais il serait temps pour toi et ta bête de retourner chez vous ! Je suis sûr que ton père se demande où tu es !

A peine venait il de prononcer le mot « père » que le visage laiteux d'Ophélie se transforma en une expression froide, rappelant à qui ignorerait qui elle était, que désormais Urus était sous sa protection et que certaines règles allaient s'appliquer en même temps que sa prise des commandes.

Alors que Markus s'apprêtait à  rentrer chez lui définitivement, Ophélie prit à son tour la parole, cette fois-ci elle était nettement moins agréable.

- Mon père est mort il y a quinze jours. Elle s'arrêta afin de visualiser une quelconque réaction du jeune homme, puis elle rajouta de cette même voix qu'elle utilisait quand il s'agissait d'évoquer à nouveau les conditions dans lesquelles il avait été trouvé et ce que cela avait engendré comme conséquence. Son corps a été retrouvé dans les bois de la Forêt-Noire, lacérée de coups de couteau. Selon le légiste, il aurait subit un guet-apens alors qu'il faisait une patrouille avec ses soldats. On a rapatrié son corps au centre de contrôle et l'on m'a nommée Générale de la Coloniale et malheureusement pour toi je crois savoir qui tu es … Markus Andrew.

Une certaine satisfaction prit place dans l'esprit de la jeune femme quand elle sut qu'elle avait mit le doigt sur un sujet sensible. C'était désormais à elle de jouer ses meilleures cartes si elle ne voulait pas se faire, une fois de plus, doublée.

- Je pourrais très bien retourner immédiatement à la Coloniale et leur dire que j'ai trouver un des nôtres, ce qui redorerait sans nul doute le blason de ma famille, seulement je ne suis pas ici pour ça. Une fois nommé je me suis donné pour mission de trouver l'enfoiré qui aurait tué mon père, cependant nous avons un autre problème dans les bras. … Est ce que tu aurais vu des chèvres se baladaient tranquillement dans les parages ?

C'était dit de façon ironique bien évidemment, mais c'était le seul moyen pour elle de trouver un terrain d'entente, d'autant plus qu'elle avait une récompense des plus alléchantes.

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MessageSujet: Re: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeLun 13 Mai - 18:04

Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe

Connor & Ophélie

Il était presque rendu en haut du pont menant à son habitat lorsque la voix de la jeune femme se fit entendre à nouveau.

Mon père est mort il y a quinze jours.



Connor s’arrêta immédiatement, son sang ne faisant qu’un seul tour dans son corps. Il ne put s’empêcher de ressentir de l’empathie pour la jeune femme. Non seulement il avait perdu sa mère à un jeune âge, mais aussi son frère. Le brunet se retourna doucement vers elle et la fixa longuement. Il voulait lui dire à quel point il était désolé et que son père était un homme bien, mais rien. Il ne la connaissait pas vraiment, donc il avait peur que ses mots ne lui valent rien.

Son corps a été retrouvé dans les bois de la Forêt-Noire, lacérée de coups de couteau. Selon le légiste, il aurait subi un guet-apens alors qu'il faisait une patrouille avec ses soldats. On a rapatrié son corps au centre de contrôle et l'on m'a nommée Générale de la Coloniale et malheureusement pour toi je crois savoir qui tu es … Markus Andrew.



Son corps se raidi complètement et ne put cacher son expression surprise. Elle semblait en être satisfaite puisqu’elle afficha un sourire fier. Connor baissa la tête. Il n’avait pas été appelé Markus depuis des mois et lorsqu’elle avait prononcé son nom, les images de la mort de son frère refirent surface.

Je pourrais très bien retourner immédiatement à la Coloniale et leur dire que j'ai trouvé un des nôtres, ce qui redorerait sans nul doute le blason de ma famille, seulement je ne suis pas ici pour ça. Une fois nommé je me suis donné pour mission de trouver l'enfoiré qui aurait tué mon père, cependant nous avons un autre problème dans les bras. … Est-ce que tu aurais vu des chèvres se baladaient tranquillement dans les parages ?



Connor garda son regard fixé longuement sur la jeune femme qui le défiait presque. Il jeta un coup d’œil à sa droite afin de voir ce que faisait Kida. La raptor le regardait, intrigué. Elle se demandait sûrement quoi faire, elle aussi. Des pensées se bousculèrent dans sa tête. Devait-il s’embarquer dans une telle aventure ? Il n’était tout de même pas détective. Cela était la job de son père, mais son intelligence pouvait très bien être une des plus grandes aide qu’Ophélie aurait eues de besoin. Il descendit finalement du pont et s’avança vers la brunette. Il s’arrêta à une distance assez près que même son ptéranodon se mit sur ses gardes. Il la fixa encore un peu avant de lui tendre la main.

D’accord.

S’était sa façon de conclure un marché.

La jeune femme semblait satisfaite d’une telle réponse. Elle lui serra la main. Le frisé regarda autour de lui. Il poussa un soupir.

Écoute… Je n’arrive pas à croire que je vais dire ça, mais… Je dois aller chasser avec Kida pour de la nourriture. Si tu veux rester ici avec ton dino… vous êtes la bienvenue.



La brunette accepta avec plaisir, mais semblait tout de même sur ses gardes. Comme s’il avait deviné, Connor afficha un sourire en coin quelque peu moqueur.

T’inquiète. Je ne me sauve pas. Je n’ai pas envie de construire un autre habitat.



Il siffla et immédiatement, Kida se retrouva à ses côtés.

Je ne devrais pas être partie trop longtemps ! Tu peux faire ce que tu veux, mais s’il te plait, ne fouille pas dans mes affaires !



Puis, il tourna le dos et s’enfonça dans la forêt. La chasse se passa bien. Le sac du jeune homme se remplissait de rongeurs, de plus gros animaux et de fruits. Tout au long de sa chasse, il était quelque peu dans ses pensées. Il était surpris qu’Ophélie n’aille pas dénoncer le brunet à la Coloniale. Ou peut-être l’avait-elle fait durant son absence ? Non. Elle était bien trop déterminée à trouver le tueur de son père. De plus, si elle le dénonçait, il risquait l’emprisonnement. C’était beaucoup moins pire que d’être retrouvé par Thomas et les exclus. Avec eux, il risquait de se faire enlever Kida et de se faire tuer. À cette pensée, Connor se leva d’un bond, appela la raptor et regarda au ciel. Le soleil se couchait déjà. Clairement, les journées se faisaient plus courtes.

Allez, on rentre avant que miss Kofman croit qu’on a pris la fuite.



Arrivé au campement, Kida se dirigea vers sa cabane où le ptéranodon s’y trouvait déjà. Sans vraiment réagir, la raptor se fit une petite place à ses côtés et se reposa. Quant au frisé, il leva son regard vers son habitat. Il y avait de la lumière à l’intérieur, donc Ophélie devait y être. Il déposa son sac de nourriture à l’endroit approprié, puis, monta le pont afin de se rendre à l’intérieur de sa maison. Lorsqu’il y entra, la jeune femme était assise sur son lit, des documents en main. Elle semblait surprise ou choqué, il n’arrivait pas à mettre son doigt dessus. Beaucoup de choses n’étaient plus à sa place. Son cahier à dessins était ouvert, sa boite où il rangeait ses photos de famille l’était aussi et la brunette tenait en main des documents confidentielle avec son vrai nom dessus. Alors qu’il allait le lui arracher des mains, son regard figea sur une photographie en particulier. Celle de sa famille complète, quelques jours avant la mort soudaine de sa mère. On y voyait son père, sa longue chevelure argenté attaché vers l’arrière, son regard azur regardant la mère du jeune homme avec amour. Sa mère entourait Kara de ses bras. Elle était si belle sur cette photo. Elle avait ses longs cheveux noirs qui descendaient en vague sur ses épaules, alors que ses yeux marron fixaient la caméra. Connor et Markus se tenait la main, un grand sourire sur leurs lèvres et Kara affichait son petit sourire timide. Cette belle famille ne savait pas ce qui les attendait. Une voix le sortit de ses pensées. On lui demandait qui était Markus. Connor leva doucement son regard noisette sur la jeune femme qui le regardait aussi.

Mon frère.

Fut sa seule réponse.

Ophélie le regardait, presque outré qu’il puisse prendre l’identité de son frère.

Il était déjà mort avant que je ne vienne ici.

Dit-il comme s’il cherchait à la rassurer, alors qu’il tentait plus de se rassurer lui-même.

Il s’avança vers la jeune femme et lui prit les documents qu’elle avait en main afin de les remettre à sa place. Il rangea les photos dans la boite et remis celle-ci sur la tablette. Alors qu’il rangeait ses dessins, il remarqua que le portrait d’Ophélie n’y était plus. Il fit mine de rien et ferma le cahier. Une fois tout à sa place, il alla prendre place sur une chaise non loin du lit. Le silence flottait dans la pièce. Ophélie était maintenant au courant de sa vraie identité. Connor Andrews. Frère de Markus Andrews. Il était un menteur qui avait profité du fait d’avoir un jumeau pour venir sur Urus. Après quelques minutes, la jeune femme fit part qu’elle devait peut-être y aller. Connor acquiesça. Elle lui fit au revoir et lui fit part qu’elle sera de retour. Le brunet lui fit un signe de tête, puis elle quitta en compagnie de son ptéranodon. Le jeune homme regarda le dinosaure s’envoler et quitté avant d’aller enfin se coucher.

Le lendemain, Connor ouvrit doucement les yeux. Il avait dormit plus longtemps que prévu. Il se leva d’un bond et regarda par la fenêtre. Ophélie était déjà présente et Kida ne semblait pas en être contente. Le brunet se dépêcha à enfiler ses vêtements et descendre avant que sa raptor ne décide de faire de la jeune femme son déjeuner.

Kida ! Arrête !



La raptor posa son regard sur son maitre et retourna dans sa cabane. Connor posa son regard sur Ophélie.

On ne t’a jamais appris de ne pas approcher un raptor ? Elle aurait pu te tuer ! Ne jamais l’approcher sans ma présence ! Kida est très imprévisible.



Connor laissait insinuer que le jour où Ophélie aura du temps à perdre, il lui montrera comment gagner la confiance de Kida, mais aujourd’hui n’était pas le moment.

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MessageSujet: Re: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeSam 18 Mai - 0:06

une rencontre aiguisée jusqu'aux griffes

Ophélie & Connor ;

«Je ne devrais pas être partie trop longtemps ! Tu peux faire ce que tu veux, mais s’il te plaît, ne fouille pas dans mes affaires !  »Cette requête faite par Markus résonna une multitude de fois dans l'esprit d'Ophélie désormais qu'elle était seule avec Vol d'Argent.Elle profita de l'accord de son hôte pour faire le tour de la cabane. En premier lieu elle inspecta l'abri de la Vélociraptor qu'elle constata comme étant conforme à l'espace de vie qu'il fallait pour un animal d'une telle taille. Comme elle s'en doutait, une odeur de viande en décomposition se faisait ressentir et pourtant le seul «  déchet  » qu'elle put constater c'est un os qui ressemblait à celui d'un petit herbivore. Nul collier n'indiquait qu'il appartenait à la Coloniale.

Reculant afin de mieux apprécier le paysage qui s'offrait à elle, son regard azur se posa tout naturellement sur la cabane qui faisait face à elle.

- Vol d'Argent, tu montes la garde, si le moindre intrus se pointe tu me le fais savoir immédiatement. Indiqua Ophélie avant d'emprunter le pont en bois que Markus avait construit.

Elle ferma rapidement des yeux quand elle entendit une des planches grincer dangereusement sous son pas. Enfin elle se trouva devant la porte d'entrée qui était à moitié ouverte, ou fermer cela dépendait de l'opinion de chacun . Son sixième sens l'invita à y entrer, lui assurant qu'elle ne serait pas déçue de ce qu'elle allait y trouver. Et puis Markus lui-même l'avait invité à y entrer …. sous certaines conditions cela allait de soit.

Ophélie poussa la porte en bois qui lui laissa un champ de vision sur un coin  «séjour  » où une table pour manger s'y trouver ainsi que de quoi s'occuper, entre autre ce qu'elle croyait avoir vu la veille au soir devant le foyer flamboyant  ; des carnets et des crayons pour le dessin.

Bien qu'elle savait que la curiosité pouvait amener des ennuis là où il n'était pas nécessaire d'en avoir, l'envie de connaître ce qu'il se trouver à l'intérieur du carnet de dessins fut plus grande que la promesse silencieuse qu'elle lui avait faite quelques minutes auparavant. S'installant sur la chaise la plus proche, la jeune femme prit délicatement le carnet à dessins qu'elle dénoua de ses liens pour ensuite en ouvrir le contenu. Comme elle se doutait, une partie était des feuilles blanche vierges, sauf qu'en dessous de la dernière page, se trouvait un bout d'esquisse de dessins. Veillant à en disperser le moins possible, elle se mit alors à admirer le don de dessins de Markus. Cela commença par plusieurs croquis d'un couple qu'elle devina très rapidement comme étant les parents de Markus, la ressemblance était presque saisissante. Vint ensuite celle d'une jeune femme à l'allure innocente. En la mettant de côté, Ophélie se stoppa net en croisant son propre regard dessiné sur un papier d'un blanc cassé. Son cœur se mit à battre plus fort, s'interrogeant sur le pourquoi qu'il avait fait un croquis d'elle. Après tout ils ne se connaissaient que depuis vingt quatre heure. Est-ce qu'il remarquerait l'absence de ce dessin  ? Était-ce vraiment ce qu'elle voulait faire  ? Se faire passer pour une voleuse alors qu'en réalité, elle voulait juste récupérer cette petite merveille pour le mettre en valeur dans ses appartements  ?

Jetant un coup d’œil aux alentours, s'assurant que personne d'autre n'était présent dans la cabane, Ophélie Kofman plia soigneusement le dessin et le plaça dans la poche arrière de son pantalon pour ensuite continuer son expédition au sein de la cabane. Elle s'approcha d'une «  fenêtre  » où elle pu constater que Vol d'Argent faisait des cercles autour de la zone de cabane, mais nul son ne sortait de sa bouche ce qui signifiait que pour le moment elle ne courait aucun risque. En reculant, sa main frôle une boite métallique qui tomba sur le sol dans un bruit sourd, étalant son contenu à ses pieds.

Lâchant un soupire de contrariété, Ophélie se pencha pour ramasser ce qu'elle avait déranger lorsqu'elle se stoppa une fois de plus. Parmi les photos qui s'y trouvaient, il y en eut une qui attira particulièrement son attention. Celle du couple et de la jeune fille présents sur les dessins ainsi que deux garçons qui se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Retournant la photo, elle y lut le nom des cinq personnes présentes les deux derniers identifiés étaient ceux de Markus et de son frère, Connor. En regardant de plus près la photo familiale, Ophélie eu beaucoup de mal à reconnaître le Markus d'aujourd'hui.

Quelque chose lui souffla d'enquêter davantage et c'est ce qu'elle fit. La nuit commençant à tomber, Ophélie alluma les lampes à huile puis se lança dans une recherche plus approfondie. Pendant de longues minutes, elle retourna une bonne partie de la cabane, trouvant des papiers officiels dans un double fond de tiroir, à l'abri des regards indiscrets mais pas celui aussi aiguisé d'une Générale. Ce qu'elle redoutait le plus ce confirma quand elle trouva une coupure d'un journal officiel que la Coloniale ne recevait qu'en trois exemplaires et où était écrit en gros caractère «  Un Sélectionné a été tué, sa lettre d'admission est introuvable  » s'ensuivit ensuite un petit paragraphe expliquant la raison de ce décès soudain puis ensuite la disparition soudaine de son frère jumeau … Connor.

Sous le choc, la jeune femme ne trouva pas autre point d'appuis que le lit du jeune homme, les mains agrippées sur ce qu'elle avait en sa portée. Complètement absorbée par ce qu'elle craignait comprendre, elle avait fait abstraction du monde extérieur, si bien qu'elle ne sentit pas la présence du jeune homme jusqu'à ce qu'un vent léger se lève et face pénétrer à l'intérieur de la cabane, l'odeur de ce dernier. Lentement, Ophélie redressa sa tête et posa ses yeux bleu azur sur Markus …. Ou Connor, peut lui importait sur le moment, étant donné qu'il se tenait bel et bien à l'entrée de sa cabane. Étant donné qu'il était un mystère non élucider à lui tout seul, il était préférable qu'elle l'interroge directement.

- Qui est Markus Andrews  ? Le questionna t-elle sans autre forme de procès, d'une voix qui ne laissait plus le droit au mensonge.

Sans doute se sentait -il prit à son propre piège, ou bien peut-être était-ce parce qu'il commençait à avoir confiance en elle, il lui répondit tout simplement.


  • Mon frère.


Les deux jeunes gens se regardèrent, cherchant à savoir qui était la personne la moins fiable entre eux, et étrangement, en cet instant même Ophélie aurait parier sur sa propre personne.

Maintenant qu'elle savait à qui elle avait réellement à faire, une autre question lui tarauda l'esprit  ; Qu'était-il arriver à son frère Markus  ?



  • Il était déjà mort avant que je ne vienne ici. Clarifia Connor, donnant l'impression qu'il lisait en elle comme dans un livre ouvert.


Elle s'apprêta à s'excuser, embarrasser de l'avoir prit pour un meurtrier qu'il n'était pas, mais le fait qu'il s'approcha d'elle l'en empêcha. Pour la première fois depuis des années, un tremblement prit possession de ses mains quand Connor lui reprit les documents qu'elle tenait/ Pas dans un geste brusque, mais à mi chemin entre l'hésitation et la tentative douce. Elle dû même retenir sa respiration quand elle le vit se pencher pour ramasser les dessins qu'elle avait éparpiller en éventail sur la petite table, déviant légèrement du regard quand le visage du jeune homme afficha un air décontenancé une fois tous les croquis en main … Du moins espérait-elle qu'il croit les avoirs tous en sa possession.

Une fois qu'il eut rangé le bazar qu'elle avait fait en menant son enquête, ignorant ce qu'il lui avait demandé avant de partie en chasse, Connor s'installa sur une chaise. Pendant de longues minutes, il ne lui adressa ni un regard et encore moins la parole. Nul doute qu'il devait lui en vouloir à mort d'avoir agit de la sorte et que dire d'elle. Son embarras était qu'elle, qu'elle aurait volontiers plonger tête baissé dans la gueule du Mosassaure vivant près des Océans.


  • Je … Ophélie se racla la gorge pour se donner du courage. Je vais peut-être rentrer. Il commence à se faire tard. La Coloniale va se demander où je suis passé.


Comme elle se doutait, Connor ne prit même pas la peine de lui répondre, se contentant simplement d'un hochement de la tête. Ignorant comment l'interpréter, Ophélie tenta de le rassurer sur ses intentions. Elle n'avait pas envie de le laisser seul avec Kida contrairement à ce qu'elle avait eu en tête la première fois qu'elle l'avait vu.


  • Je reviens te voir demain.


Elle tourna les talons, ignorant le regard sombre du jeune homme posé sur son dos. Elle se força à quitter la cabane sans jeter un regard en arrière, ayant un doute sur sa promesse faites au remplaçant de William  ; celui de toujours revenir avant la chasse des grands Carnivores, hors en se fiant à la lune dans le ciel, elle avait largement dépassé le couvre-feu.


Après toutes ces découvertes faites sur Connor, sa surprise fut moindre quand, au moment d'appeler Vol d'Argent, elle vit celui-ci blottie contre la Raptor Kida tel deux amis qui tenteraient de se réchauffer par une nuit glaciale comme cette nuit là.


  • Vol d'Argent, il faut qu'on rentre. Dit-elle d'une voix pas trop haute afin de ne pas alerter la Raptor.


Le Ptéranodon tenta de quitter la cabane sans brusquer Kida, mais même en faisant attention, cela mit sur le qui-vive la prédatrice qui se contenta de lever son regard doré sur ses invités.


  • Je compte sur toi pour veiller sur lui Kida … Il en a besoin. Se confia Ophélie, certaine que la Raptor la comprenait mieux qu'elle ne le pensait.


La Générale monta sur le dos de sa monture ailée qui étira ses longues ailes avant de prendre son envole, emportant avec elle sa cavalière en direction de la Coloniale. Comme elle le craignait, la majorité du campement était partie se reposer, tandis qu'une première sentinelle faisait des rondes régulières autour des bâtisses. En tout discrétion, Vol d'Argent déposa Ophélie tout près de la Coloniale, à quelques pas de son entrée cachée dans le bois.

Une fois qu'elle se sut assurée que Vol d'Argent était désormais caché dans son abri dans la roche, Ophélie en fit autant. Cependant contrairement au Ptéranodon, quelqu'un l'attendait de pied ferme dans un coin de pénombre au sein de ses appartements. Et comme elle le redoutait en entendant une voix masculine qui l'interroger sur la raison de son absence, il ne s'agissait pas d'un membre de son campement … Ce fut à ce moment précis qu'elle comprit qu'elle venait de s'empêtrer dans une histoire qui ne faciliterait pas la vie de la Coloniale.


~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~


  • En quoi cette montagne est-elle si intéressante ? Ce n''est qu'un gros caillou Lui demanda pour la troisième fois Dominic qui la suivait comme son ombre alors qu'elle remplissait sa sacoche d'une dizaine de poissons frais et de morceaux généreux de viande.


Mimant une mimique qui laissait entendre qu'elle en avait marre d'entendre cette même ritournelle depuis son lever, Ophélie se tourna à moitié vers son interlocuteur, essayant de se montrer la plus convaincante possible.


  • Pour la troisième fois, Vol d'Argent à été comme attiré par la montagne. Peut-être qu'il s'y trouve une énigme de plus à résoudre ? Supposa t-elle avant de définitivement quitter les cuisines pour se rendre à la prairie.


Une fois seule, le léger sourire se crispa pour ensuite disparaître pour de bon.

Pendant le court trajet qui séparait la Coloniale de la prairie, la jeune femme se repassa en boucle ce moment où elle s'était trouvé face à Thomas Skyle. Celui-ci l'avait attendue de pied ferme dans son salon. Comment y était-il entré ? Cela demeurait encore un mystère pour elle.

Par contre ce qu'elle n'avait pas oubliée, c'est de la mise en garde du chef des Exclus qui prétendait que le Carnataure qui leur servit de sentinelle avait sentit sa présence non loin du campement quelques heures auparavant. Malgré le fait qu'elle s'était montré la plus persuasif en niant qu'elle avait été envoyer par la Coloniale pour les espionner, Thomas lui avait demandé si elle n'aurait pas croisé un jeune homme avec un Raptor. Comme elle se doutait, il ne lui avait pas répondu quand elle l'avait interrogé sur le pourquoi, au lieu de cela il avait préféré lui mettre un coup de pression en la mettant en garde sur ces agissement, lui assurant que chaque mauvais choix qu'elle pourrait faire, jouerait en défaveur de William.

Quelques minutes plus tard, Ophélie se trouva sur le dos de Vol d'Argent qui paraissait ressentir la détresse émotionnelle de sa cavalière. Cependant tout s'envola dès l'instant où elle pu poser le pied sur le territoire de Connor et de Kida. Le bruit d’atterrissage réveilla la Raptor qui se leva d'un bond pour faire face à la Générale et au Ptéranodon.

Affichant un air jovial, la jeune femme mit sa main dans la sacoche qu'elle portait sur elle et en sortit un morceau de viande frais et sanguinolent, attirant la prédatrice dont une étincelle se logea dans ses pupilles.


  • Eh ma belle Kida, regarde ce que j'ai pour toi ce matin.


D'une main, elle intima la jeune Raptor à rester à sa place tandis qu'elle s'en approcha d'un pas lent et méthodique. Elle n'avait pas envie d'effrayer cette Raptor qui paraissait plus captivée par ce qu'elle avait à lui proposer qu'à sa propre personne. Alors que quelques centimètres les séparaient encore, la Générale tenta de caresser la tête de l'animal qui, après avoir brièvement renifler les doigts de la jeune femme, se mit à pousser un rugissement strident, obligeant Ophélie à reculer qui lâcha par la même occasion la viande rouge qui fut vite rattraper par la Raptor qui n'en fit qu'une bouchée.

Sans doute s'attendait-elle à ce que la brunette lui donne un second morceau de viande, car en voyant que cette dernière ne réagissait plus, beaucoup trop impressionné par la réaction de Kida, celle-ci se remit à rugir. En agissant ainsi , elle espérait bien récupérer ce dû à condition que l'humaine y mette du sien. Ophélie en déduisit ainsi que la prédatrice la mettait au défi de retenter de l'approcher de cette façon qui lui semblait désagréable.


  • Kida ! Arrête !


Dans un mouvement similaire, Ophélie et la Raptor tournèrent leur regard dans la même direction. A quelques mètres d'elles se tenait Connor qui s'était habiller à la hâte. Il n'en fallut pas plus pour que Kida retourne dans sa cabane, lançant un dernier regard d'avertissement à l'encontre d'Ophélie qui avait perdue subitement l'usage de la parole.


  • On ne t’a jamais appris de ne pas approcher un raptor ? Elle aurait pu te tuer ! Ne jamais l’approcher sans ma présence ! Kida est très imprévisible.



L'amour propre de la Générale Kofman en prit un sérieux coup dans l'aile. La dernière fois qu'elle s'était fait remonter les bretelles de la sortes remontait à l'époque où elle passait ses examens de militaire … autant dire que ça remontait assez loin.

Voyant qu'elle n'avait pas prononcer un seul mot depuis son intervention, elle tenta d'agir comme si elle n'avait pas entendue sa mise en garde.


  • Ecoute-moi , tu es peut-être un dresseur de raptor, mais moi aussi je sais travailler en équipe avec des dinosaures si tu veux tout savoir.


Bon travail, elle avait au moins réussit à le faire rire. Du moins dans un sens, car la réponse de Connor, elle, laissait bien comprendre qu'il était septique sur sa façon de travailler avec les habitants d'Urus. D'ailleurs il ne se gêna pas de lui demander si elle avait déjà fais équipe avec des dinosaures carnivores.

Ses joues se mirent à rougir quant elle tenta de prouver ce qu'elle valait sur ce terrain.


  • Je travaille principalement avec la sentinelle à dos de Parasaurolophus et de Vol d'Argent. Cela nous permet d'anticiper toute attaque de carnivore. Celle la plus sournoise est bien évidemment celle du Carnataure qui …


Elle fut interrompue brutalement par Connor qui lui demanda d'où elle tenait ses informations sur les attaques du deuxième plus grand prédateur après le T-Rex.


  • Sur des … documentaires animaliers d'il y a quelques années … Ils sont pour la plupart incomplètes, mais pas pour le moins fiable. Répondit Ophélie, se sermonnant elle-même sur cette erreur.


Le seul Carnataure qu'elle avait vu de près était celui des Exclus le seul jour où Thomas l'avait conduit au campement des Exclus afin de la rassurer sur les conditions de vie de William.


  • Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ? Lui demanda t-elle, changeant subitement de conversation. Voyant qu'elle n'arriver pas à enlever cette culpabilité sur ses épaules depuis la veille au soir, elle poursuivit, espérant attiser sa curiosité. Est-ce que tu as eu le temps de visiter la montagne qui est à côté du Lac ? Sur les derniers rapports, elle était l'un des trois derniers lieux à ne pas avoir été visité.


Cela déconcerta Connor qui, au lieu de lui répondre, préféra lui tourner le dos, s'apprêtant à retourner dans sa cabane, tel le solitaire qu'elle percevait en lui. En quelques pas elle le rattrapa, posant sa main sur le bras de celui-ci.

- Non attend, s'il te plaît … J'ai quelque chose à te … dire.

Se rappelant en réalité qu'elle avait quelque chose qui appartenait au jeune homme, Ophélie attendit que Connor lui fasse de nouveau face pour lui tendre le croquis qu'il avait fait d'elle, soigneusement enrouler.

Quand elle avait emmener le dessins avec elle, c’était dans l'espoir de pouvoir l'accrocher sur un de ces quatre murs blancs et vide de vie de sa chambre. Sauf que maintenant qu'elle savait que Thomas pouvait à tout moment entrer chez elle, l'idée lui paraissait trop risqué. Si le chef des Exclus apprenait qu'elle avait un nouvel allié, il n'hésiterait pas à s'en servir contre elle.


  • Je crois que ceci t'appartient en réalité. Lui dit-elle d'une petite voix, honteuse de ce geste qu'elle n'avait jamais fait par le passé.


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MessageSujet: Re: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeSam 18 Mai - 3:41

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Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe
Connor & Ophélie

« Écoute-moi, tu es peut-être un dresseur de raptor, mais moi aussi je sais travailler en équipe avec des dinosaures si tu veux tout savoir. »

Alors que Connor repoussait tranquillement Kida, il se retourna doucement, un sourire moqueur aux lèvres.

« Et c’est toi qu’ils ont mis en charge ? »

Il ne disait pas cela pour être méchant, au contraire, il était vraiment intrigué. Elle ne semblait pas très stable pour être général de la Coloniale. Elle approchait un raptor qu’elle ne connaissait pas, espérant l’apprivoiser. Après avoir fait certain que Kida n’attaquera pas, il s’approcha de la jeune femme.

« Dis-moi, Kofman, mis à part ce ptéranodon, as-tu déjà travaillé avec un dinosaure carnivore ? »

« Je travaille principalement avec la sentinelle à dos de Parasaurolophus et de Vol d'Argent. Cela nous permet d'anticiper toute attaque de carnivore. Celle la plus sournoise est bien évidemment celle du Carnataure qui … »

Lorsqu’il entendit le dernier nom d’espèce de dinosaure, son sang figea. Il se retourna brusquement, la coupant en plein discours.

« D’où détiens-tu ces informations sur ce Carnataure ?! »

« Sur des … documentaires animaliers d'il y a quelques années … Ils sont pour la plupart incomplètes, mais pas pour le moins fiable. »

Le frisé fronça les sourcils, un peu septique de sa réponse. Il espérait au fond de lui qu’il n’avait pas laissé un membre des exclus chez lui. Il posa subtilement son regard noisette sur la poitrine de la jeune femme. Elle n’avait pas de marque visible de la bande dont il avait fui, il y a de cela quelques mois.

« Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ? Est-ce que tu as eu le temps de visiter la montagne qui est à côté du Lac ? Sur les derniers rapports, elle était l'un des trois derniers lieux à ne pas avoir été visité. »

Cela le troubla un peu. Il posa son regard sur la montagne. Jamais il n’avait osé l’approcher et il ne savait pas pourquoi. Peut-être avait-il toujours été le genre à trouver son confort et ne jamais le quitter. Parlant de confort, il aimerait bien retourné se coucher. Il tourna le dos à la jeune femme, sans réponse, et s’apprêta à retourner à l’intérieur. C’est alors qu’une main douce lui agrippa le bras, le faisant frissonner. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas ressenti le toucher d’un autre être humain et encore moins celui d’une femme. Il se retourna doucement.

« Non attend, s'il te plaît … J'ai quelque chose à te … dire. »

Il baissa son regard sur quelque chose qu’elle lui tendit. Un papier enroulé. Il le prit délicatement et le déroula. Lorsqu’il vit le croquis d’Ophélie, ses joues prirent une teinte de rouge un peu trop saturé à son goût.

« Je crois que ceci t'appartient en réalité. »


Les voilà. Deux adultes embarrassés. L’un pour l’avoir dessiné et l’autre pour avoir volé le dessin. Il poussa un soupir.

« Je ne t’en veux pas. » Dit-il tout bas avant de lui retendre le portrait.

Elle semblait confuse, mais le repris. Il passa sa main dans ses cheveux en bataille et regarda la montagne à nouveau.

« On peut y aller si tu veux. » Fini-t-il par dire.

Elle semblait heureuse d’une telle réponse. Elle appela Vol d’argent qui s’approcha d’eux. Ophélie monta sur son dos et fit signe à Connor de faire la même chose. Il hocha la tête.

« Je crois que je vais marcher. Je vous rejoins au sommet. »

Ophélie poussa un rire qui le gêna un peu. Elle le taquina lui demandant s’il avait peur des hauteurs. Il haussa les épaules.

« Non. Je n’ai juste jamais volé à dos de ptéranodon avant… »

Dit celui qui a apprivoisé un raptor. Elle insista. Connor posa son regard sur Kida qui était retourné se reposer à l’ombre. Elle sait se débrouiller seul, donc il n’avait pas peur de la laisser derrière. Il poussa un soupir. Et puis, quoi ! Il devait vivre un peu, non ? Il embarqua donc sur le dos du dinosaure avec l’aide de la jeune femme et puis la bête pris son envol. Connor s’agrippa fermement à la jeune femme, de peur de tomber. Il n’osa pas regarda vers le bas, de peur d’avoir le vertige. La situation semblait bien amuser la brunette qui riait et affichait un sourire. Elle semblait heureuse d’être plus brave que lui sur cette note. Quelques minutes plus tard, ils se trouvèrent dans la montagne. Vol d’argent atterrit, faisant descendre le jeune homme avec précaution. Lorsqu’il sentit ses pieds toucher le sol, son corps se calma et il ferma les yeux, soulager de ne pas avoir tombé dans le vide. Lorsqu’il croisa le regard fier de la brunette, le frisé fronça les sourcils.

« Quoi ? C’est effrayant quand même ! »

Elle poussa un rire à nouveau. Connor ne put s’empêcher d’afficher un faible sourire. Il devait se l’avouer. C’était tout de même une situation rigolote. Un homme comme lui qui avait peur des hauteurs. Il n’osait même pas regarder autour de lui. Il ne voulait pas voir comment haut ils étaient. Ophélie et le jeune homme explorèrent les environs de la montagne, sans rien trouver d’extraordinaire. Au tout début, cela se faisait dans le silence. Il remarquait que parfois Ophélie le regardait comme si elle l’analysait pour la première fois. Puis, elle lui demanda de parler de lui. Il fronça les sourcils, tout en affichant un petit sourire en coin.

« Et qu’est-ce que la générale de la Coloniale souhaite savoir en mon sujet ? »

Elle haussa les épaules comme si elle n’osait pas s’embarrasser d’avantage en lui demandant des questions trop personnelles. Le jeune homme prit donc en main de parler de lui, tout en restant bref.

« Disons-le comme ça. Je suis arrivé dans la Coloniale faisant croire que j’étais Markus, j’ai dressé un raptor qu’on appelait Red, elle a été tuée injustement, j’ai fui et j’ai trouvé Kida en chemin. Voilà. »

Il avait fait exprès d’effacer la partie dans laquelle il avait fait partie des exclus pendant des mois. Il ne voulait pas qu’elle croit qu’il faisait encore partie de leur clan et qu’il espionnait la Coloniale tout de même ! Il se mit à marcher de reculons afin de faire face à la jeune femme.

« Et vous, charmante demoiselle ? Rien de palpitant dans votre vie ou je me trompe ? » Dit-il, amusé.




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MessageSujet: Re: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeSam 25 Mai - 19:58


Ophélie & Connor ;

La jeune demoiselle eut beaucoup de mal à retenir le gloussement qu'elle avait eu une fois qu'ils furent arrivés au col de la montagne. Cependant, bien qu'elle se sentait de bonne humeur, elle devait se reprendre en main et obtenir les réponses de ce pourquoi ils étaient ici.

- Essayons de voir si il y a une entrée quelque part. Vol d'Argent, tu surveilles nos arrières.

Se mettant en marche, Ophélie se ressasa ce qu'elle avait apprit à la Coloniale.Beaucoup de ces congénères l'avaient mit en garde sur l'énergie que le lieu semblait émaner. Maintenant qu'elle se trouvait à quelques pas de la montagne, elle pouvait ressentir ce flux d'ondes qui parcourait l'ensemble de la montagne.

De temps à autre, elle se permetta de jeter un bref coup d'oeil à Connor qui se tenait à côté d'elle, fasciné de se trouver si près d'un endroit non exploré pour le moment. Un bref sourire apparut avant de disparaitre quand les questions commencèrent à se bousculer dans sa tête. Risquaient-ils de découvrir quelque chose d'important s'ils parvenaient à entrer à l'intérieur ? Et si c'était le cas, comment pourrait-elle prouver qu'elle était toute seule lors de la découverte ? Et si elle parlait de Connor uniquement à Dominic ? Peut-être qu'avec un peu de chance, il comprendrait son choix et l'aiderait même à le réintégrer à la Coloniale ? Mais qui lui garantissait que Connor Andrews voulait retourner là-bas ? Et Kida, qu'allait-elle devenir si on la séparait de son protecteur ?

D'un geste discret, la jeune femme secoua la tête afin de se débarraser de ces interrogations, puis faisant comme si de rien n'était, elle se tourna vers Connor et entama une conversation afin de briser la glace.


  • Et si tu me parlais un peu de toi ?
  • - Et qu’est-ce que la générale de la Coloniale souhaite savoir en mon sujet ? »


Le problème était qu'elle avait tellement de questions qu'elle voulait lui poser, qu'elle ignorait par laquelle commençait. C'est pourquoi Ophélie haussa simplement des épaules, espérant qu'ainsi Connor se livre à elle plus facilement.

- Disons-le comme ça. Je suis arrivé dans la Coloniale faisant croire que j’étais Markus, j’ai dressé un raptor qu’on appelait Red, elle a été tuée injustement, j’ai fui et j’ai trouvé Kida en chemin. Voilà.
Ophélie ralentit la cadence au moment où Connor prit une petite avance sur elle, marchant à reculons, manquant de tomber à la renverse si ses ppieds venaient à s'empêtre dans une racine d'arbre dissimuler par les hautes herbes.
- Et vous, charmante demoiselle ? Rien de palpitant dans votre vie ou je me trompe ? »
L'air se faisait plus frais, faisant rougir les joues de la jeune femme qui s'autorisa à une petite pause, profitant de ce moment pour raconter une partie de son passé avant qu'elle ne s'engage dans la section militaire.
- Mon passé a été sans doute moins mouvementé que la tienne j'en ai bien peur. J'ai perdu ma mère très jeune, suite à une maladie qu'elle combattait depuis des années. Devant l'embarras de Connor, elle le rassura aussitôt. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs d'elle, si ce n'est quelques photos d'elle et de mon père. Ils avaient des caractères très différents l'un de l'autre, mais ça ne les empêcher pas de s'aimer comme aux premiers jours. Termina t-elle d'une voix mélancolique.
A son grand soulagement, ce poids qu'elle portait au plus profond d'elle même disparut au moment où elle remarqua Vol d'Argent effectuer de petits cercles autour d'un flanc de montagne.
- Il a repéré quelque chose. Indiqua Ophélie avant d'accélérer le pas.
Il leur fallut encore parcourir deux bons kilomètres avant de rejoindre Vol d'Argent qui s'était posé à terre une fois qu'il vit sa cavalière arrivé devant l'endroit qu'il avait repéré.
Si elle lui avait demandé de passer à l'épingle fin le col de la montagne c'était bien parce qu'elle savait qu'il pouvait discerner un détail que l'humain ne verrait pas forcément au premier coup d'oeil. Devant eux se trouvait une légère faille dans la roche, juste assez large pour laisser passé un humain de corpulence normal.
A l'aide d'une lampe torche, la jeune femme tenta de voir ce qu'il se trouvait à l'intérieur, mais tout ce qu'elle pu vaguement apercevoir ce fut de la glace au sol et une température proche de -10 degrés.
- Très bien, soyons francs je ne sais pas ce que nous pourrons trouver là-bas. Ni toi ni moi ne pourrons compter sur nos dinosaures si il y a un danger. C'est pourquoi je préfère entrer en première, toi en attendant tu fais le guet et si jamais il y a un problème à l'extérieur tu me le fais savoir sans tarder.
Connor ne semblait pas être du même avis qu'elle, car aussitôt il riposta en disant qu'il refusait de rester en arrière. Pour la générale qu'elle était, ce n'était pas facile de devoir refuser un coup de main, c'est pour ça qu'elle tenta de l'amadouer à sa manière.
- On risque de tomber sur des cadavres de dinosaure.
Cela ne convainquit pas Connor qui la rassura en disant qu'il avait vu pire.
- On peut aussi croisé des bestioles dont on ignore l'existence.
Connor lui rappela qu'ils étaient suffisament armer avec ou sans dinosaure. Il ne lui restait désormais plus qu'une carte qu'elle divulgua avec un malin plaisir.
- Imagine un instant que l'on puisse pas retrouver la sortie et que l'on se retrouve coincé là dedans ... On sera obligé de se réchauffer l'un à l'autre d'une manière comme d'une autre.
Malheureusement ce soupçon d'humour de la part de la jeune femme ne paraissait pas convaincre Connor qui lui jeta un regard qui parlait pour lui.
- Bon très bien tu as gagner, mais je maintiens ce que j'ai dis restons prudent.
S'assurant que les deux lampes torches étaient suffisament chargées, Ophélie et Connor entrèrent à l'intérieur de la montagne. Comme elle se l'imaginait, au fur et à mesure qu'ils progressaient dans la faille, la température diminua jusqu'à ce que leur respiration se transforme en souffle glaciale. Enfin ils quittèrent la brèche pour arriver sur un sol glissant, couvert ici et là d'une poudreuse neigeuse. Si de l'extérieur, la montagne paraissait déjà impressionnante, il en était de même à l'intérieur si ce n'est qu'à cela il y avait plusieurs recoins qui demandaient à être visités.
- On se sépare. Proposa Ophélie avant de prendre le côté droit de la montagne, un revolver à la main en cas d'attaque de prédateur.
Pendant de longues minutes silencieuses, la jeune femme admira les stalactiques qui étaient suspendues au dessus de sa tête, brillant de milles éclats. Tout à coup, son regard azuré fut attiré par une lueur semblable à celle des joyaux les plus purs. Dans un grand pan de mur se trouvait des centaines de petites pierres ovales de taille moyenne. En s'y approchant, Ophélie pu de nouveau ressentir cette même énergie stactique. S'agenouillant à même le sol glacial, elle sortit une petite pioche de sa sacoche et entama l'extraction d'un morceau du mur. Une petite pierre roula à ses pieds, l'éblouissant à tel point qu'elle du plisser les yeux au moment de la ramasser. Délicatement, elle la tourna entre ses doigts, essayant de comprendre comment une telle roche pouvait exister à cette époque. Songeant qu'elle en saurait plus en l'examinant au laboratoire de la Coloniale.
Toujours avec précaution, la générale Kofman mit la roche dans sa sacoche, puis son regard dévia tout naturellement sur le reste de l'endroit où elle se trouvait jusqu'à ce qu'elle voit la preuve qu'elle craignait le plus avant de mettre les pieds à l'intérieur de la montagne ; de grandes traces de griffures dans la roche lui confirma qu'il y avait bien une créature qui vivait là.
Il fallait qu'ils s'en aillent rapidement avant que le dit animal ne sente la présence des deux intrus.
- Connor, il faut qu'on s'en aille est vite ! Prit le risque de dire Ophélie à haute voix, rebroussant chemin, se retrouvant rapidement au point de départ.
Seulement, elle était bel et bien seule. Connor ne semblait pas avoir entendue son appelle.
Avait-il attendue qu'elle se soit enfoncé dans la montagne pour rebrousser chemin ? A moins qu'il avait repéré l'animal en empruntant son couloir d'expédition et qu'il avait jugé bon de laisser Ophélie se débrouiller toute seule ?
Soudain son sang se figea. Et si il avait été attaqué par le dit animal ? Ou pire !
N'écoutant que son instinct, la jeune femme suivit les traces de pas de Connor qui semblait s'être enfoncé aussi loin qu'elle même.
- Connor il faut qu'on s'en aille ! C'est plus dangereux qu'on le pensait !
Un “chut” distinct, l'informa que Connor se trouvait non loin d'elle. Quelques mètres plus loin, elle pu apercevoir le dos droit du jeune homme qui faisait également face à un mur remplie de pierre étincellantes. L'animal qui vivait à l'intérieur de la grotte n'était pas un dinosaure contrairement à ce qu'elle aurait pensé, mais à un ancetre des félins qui étaient désormais en extinction de l'autre côté de la porte spatio-temporelle. Sa fourrure était d'un blanc qui lui permettait de se camoufler dans le décor à ceci près qu'elle était rayée. D'apparence menaçante, le plus impressionnant chez ce tigre à dents de sabre, rester ces deux énormes canines qui dépassaient de la bouche de l'animal qui ne cessait de faire des allers-retours sous les yeux de Connor.
Celui-ci ne laissait pas paraitre une quelconque peur. D'une voix à peine audible, il lui conseilla de divertir le prédateur.
Le regard doré du félin se posa aussitôt sur la Générale qui, prise de court par ce revirement de situation, Ophélie glissa une main furtive dans sa sacoche, à la recherche d'un morceau de viande. Malheureusement, elle ne trouva rien d'autre qu'un poisson qu'elle sortit sans grande conviction que cela fonctionne.
D'un geste fluide, elle lança le morceau de poisson en direction du Tigre à dets de sabre qui se mit à le sentir frénétiquement avant de le rejeter d'un revers de la patte puis de pousser un rugissement qui ne laissait rien présager de bon.
- Oulàlà je crois que je l'ai contrarier.
Connor le confirma à sa façon, puis lui demanda ce qu'elle comptait faire.
- Bouche toi les oreilles. Indiqua simplement Ophélie.
Ignorant la question qui suivit son conseille, la jeune femme visa le Tigre à dents de sabre, puis tira. La seconde d'après, des éclats de pierres entourèrent le Tigre à dents de sabre, permettant ainsi aux deux jeunes gens de prendres la poudres d'escampettes.
Zigzaguant à travers les couloirs de la grotte, Ophélie réussie à retrouver la brèhe par où ils étaient entré. Malheureusement la grotte était tellement creuse que l'écho de la course du félin accompagné de ses grondements lui indiquait que, malgré qu'elle avait fait en sorte de le semer, cela n'avait pas fonctionné.
S'arrêtant in extremis face à la faille, Ophélie poussa suffisament fort Connor pour le faire passé en premier, qu'elle se retrouva face contre le sol gelé. Au même moment, sa sacoche s'ouvrit légèrement, faisant glisser la roche qu'elle avait extraite. Celle-ci pivota sur elle même, créant un halo de lumière assez puissant pour faire reculer le Tigre à dents de sabre qui recula de quelques pas, feulant de ne pas avoir accès à son futur repas.
Calculant la distance qui la séparait de la seule issue qui se trouver dans la grotte, Ophélie se hâta de récupérer sa précieuse roche pour ensuite se jeter latéralement dans la faille, sentant la pointe d'une des griffes du Tigre frôlait son épaule dans une ultime tentative d'attaque. Quelques secondes plus tard, elle se laissa tomba sur l'herbe fraîche, respirant l'air pur et tentant de reprendre son souffle, les yeux clos.
Elle entendit Connor lui adresser la parole, mais cette découverte était telle qu'elle n'y prêta pas attention sur le moment.
Une fois ses esprits retrouvés, Ophélie se releva sur ses jambes qui tremblèrent légèrement, r'ouvrant en même temps sa main droite dans laquelle se trouvait la pierre lumineuse qui leur avait sauver la mise, mais le mystère autour de cet objet demeurait toujours présent.
Connor l'interrogea sur ce qu'elle avait trouver.
Toujours troubler par sa découverte, la jeune femme posa son regard turquoise sur le jeune homme et lui répondit par une autre question, confuse.
- Pourquoi j'ai la nette  l'impression qu'on nous ai mentit sur cette planète ?
Connor lui demanda d'être plus clair.
Un rugissement lui rappella qu'ils n'étaient pas encore hors de porté, pas tant qu'ils se tenaient encore proche de l'entrée de la grotte, aussi mince soit-elle.
- Eloignons nous de là, j'ai l'impression que mon coeur va me lâcher si je reste ici une minute de plus.
Sans un mot, les deux jeunes gens ré-empruntèrent le même chemin qu'ils avaient prit pour atteindre le col. Ce ne fut qu'une fois qu'elle se sut assuré de ne plus entendre les grondements animales qu'Ophélie s'autorisa une pause sur un rocher couvert de mousse.
- Tous le monde me disait que cette montagne cachait un secret non élucidé par le reste de la Coloniale, cependant rien ne nous a préparé à ce que l'on a trouvé là-bas. Tu connais beaucoup de Tigre à dents de sabre qui se promener au millieu des Dinosaures du temps de la vrai période jurassique ? Quelque chose me dit qu'il n'a pas été placé là par hasard, tout comme je me dis qu'il y a bien une raison s'il garder ceci. Conclut-elle en dévoilant la pierre lumineuse.

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MessageSujet: Re: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeMar 11 Juin - 22:09

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Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe
Connor & Ophélie

« Mon passé a été sans doute moins mouvementé que la tienne j'en ai bien peur. J'ai perdu ma mère très jeune, suite à une maladie qu'elle combattait depuis des années. »

Connor baissa la tête, embarrassé.

« Je n'ai pas beaucoup de souvenirs d'elle, si ce n'est quelques photos d'elle et de mon père. Ils avaient des caractères très différents l'un de l'autre, mais ça ne les empêcher pas de s'aimer comme aux premiers jours. »
Alors qu’il allait ajouter quelque chose pour détendre l’atmosphère, Ophélie repéra sa bête qui faisait presque les cents pas.
« Il a repéré quelque chose. »


Ophélie passa à côté de Connor. Celui-ci resta sur place quelques secondes afin d’enregistrer toutes ces nouvelles informations. Il poussa un soupir, se retourna et suivit la jeune femme. Arrivé près de Vol d’argent, les deux jeunes gens y trouvèrent une fente dans la montagne. Le brunet regardait autour de lui, ne sachant pas trop si tout cela était une bonne idée. La dernière fois qu’il s’était aventuré, il s’était fait attaquer par un carnivore. Qui sait ce qui se trouve à l’intérieur d’une montagne.

« Très bien, soyons francs je ne sais pas ce que nous pourrons trouver là-bas. Ni toi ni moi ne pourrons compter sur nos dinosaures s’il y a un danger. C'est pourquoi je préfère entrer en première, toi en attendant tu fais le guet et si jamais il y a un problème à l'extérieur tu me le fais savoir sans tarder. »

Le jeune homme hocha la tête.

« Hors de question que je reste à l’arrière ! Tu auras besoin de mon aide. »

« On risque de tomber sur des cadavres de dinosaure. »


« J’ai vu pire. » Dit-il tout bas.

« On peut aussi croiser des bestioles dont on ignore l'existence. »

Il haussa les épaules.

« Je suis suffisamment armée ! Je n’ai même pas besoin de Kida ! »

Voyant qu’elle commençait à manquer d’excuses, un petit sourire s’afficha sur le visage du frisé. Il était amusé par le fait qu’elle tentait de se prouver brave alors qu’elle n’en avait même pas besoin. Il savait très bien que Kofman était une femme pleine de bravoure. Elle avait tout de même poursuivit et confronté un inconnu vivant dans la forêt en plus d’approcher un raptor.

« Imagine un instant que l’on ne puisse pas retrouver la sortie et que l'on se retrouve coincé là-dedans ... On sera obligé de se réchauffer l'un à l'autre d'une manière comme d'une autre. »

Connor arrêta immédiatement ce qu’il faisait. Il tourna son regard noisette vers la jeune femme qui se trouvait maline d’avoir trouvé une telle excuse. Connor haussa un sourcil. Insinuait-elle quelque chose de sexuelle ou bien quelque chose de barbaresque ? Voyant une étincelle de gêne dans le visage de la brunette, Connor compris où elle voulait en venir. Il secoua la tête en affichant un sourire.

« Bon très bien tu as gagné, mais je maintiens ce que j'ai dit restons prudent. »

Tous deux entrèrent la caverne avec leur lampe torche. Ils marchèrent longuement dans le froid avant d’arriver devant deux chemins.

« On se sépare. »

Surpris, le brunet se retourna vers elle. Ce n’était pas une bonne idée de se séparer et elle était celle qui avait dit de rester prudent. Il ne put rien dire, car elle était déjà parti de son côté. Le jeune homme resta sur place quelques secondes, puis poussa un soupir.

« C’est partie. » Dit-il à lui-même.

Il alla donc dans le chemin de gauche. Il marcha doucement, regardant autour de lui. Rien d’alarmant ou d’extraordinaire. Il pointa sa lumière un peu partout espérant trouver quelque chose qui pourrait le faire crier Euréka ! Alors qu’il allait abandonner et faire demi-tour, son pied fit craquer quelque chose au sol. Le bruit était si fort qu’il résonna dans la caverne de glace. Il souleva son pied et pointa sa lumière au sol. Il fronça les sourcils et se pencha. Lorsqu’il prit l’objet dans ses mains et l’examina, des frissons parcoururent son corps. Il tenait un os dans ses mains. Mais ce n’était pas un os d’animal, mais bien un os humain. Il relâcha l’os et parcouru sa lumière autour de l’environnement. Plus d’os se retrouvaient au sol. Son cœur manqua un battement lorsque deux petites lumières apparu dans la noirceur. Des étincelles assez distinctes. Un doux grognement fit écho dans la caverne. Connor se redressa rapidement, sentant son corps se raidir. La bête se trouvant devant lui était un tigre à dents de sabre. Autant fasciné qu’apeuré, le jeune frisé recula se quelques pas, mais trébucha sur une bosse de glace le faisant tomber par terre. Le tigre poussa un grognement plus agressif, avertissent presque le jeune homme de ne plus faire de mouvements brusques. Il éteignit sa lampe torche afin de ne pas agresser l’animal d’avantage. Il se releva doucement, mais ne bougea plus.

« Connor, il faut qu'on s'en aille est vite ! »


La voix de la jeune femme résonna et fit presque vibrer les murs de glace. Connor voulu lui répondre de courir pour la sortie, mais s’il prenait la parole, il était un homme mort. Il se mordit la lèvre inférieure, ne sachant pas quoi faire.

« Connor il faut qu'on s'en aille ! C'est plus dangereux qu'on le pensait ! »


Sa voix était plus près. Il se permit donc de faire un bruit laissant savoir à Ophélie d’arrêter de crier. Celle-ci était maintenant derrière lui. Elle figea à son tour. Alors que le tigre faisait des cents pas tout en gardant son regard doré figé sur Connor, le jeune homme prit la parole.

« Diverti-le… » Dit-il tout bas, en direction de la générale.

La jeune femme lança alors un poisson en direction de la bête. Le visage de Connor changea et jeta un regard découragé vers la brunette. Vraiment ? Un poisson ? Cette bête, mangeur d’hommes n’allait certainement pas changer sa diète pour eux ! Le tigre poussa un rugissement faisant sursauter les deux jeunes gens.

« Oulàlà je crois que je l'ai contrarié. »

« Tu crois ?! On fait quoi maintenant ? »

« Bouche-toi les oreilles. »

« Quoi ? »

La jeune femme fit feu dans la caverne. Avant même qu’il ne puisse réagir, Ophélie agrippa le bras de Connor et se mit à courir dans la direction opposé à la bête. Tout se passa très vite et en quelques minutes, Connor se retrouva à l’extérieur, sur le gazon. Lorsqu’il posa son regard sur Ophélie qui était aussi sorti, il vit son épaule en sang. Il s’approcha d’elle, inquiet.

« Tu es blessé ! Est-ce que ça va ? »

« Pourquoi j'ai la nette  l'impression qu'on nous a mentit sur cette planète ? »

Le brunet prit une pause. Il fronça les sourcils.

« Qu’est-ce que tu veux dire… »


Le rugissement de la bête les fit sursauter. Ils s’éloignèrent de la grotte afin de retourner vers Vol d’argent. La jeune femme prit place sur un rocher.

« Tout le monde me disait que cette montagne cachait un secret non élucidé par le reste de la Coloniale, cependant rien ne nous a préparé à ce que l'on a trouvé là-bas. Tu connais beaucoup de Tigre à dents de sabre qui se promener au milieu des Dinosaures du temps de la vrai période jurassique ? Quelque chose me dit qu'il n'a pas été placé là par hasard, tout comme je me dis qu'il y a bien une raison s'il garder ceci. »

Lorsqu’elle ouvrit sa main, une pierre lumineuse se trouvait au creux de sa paume. Connor fronça les sourcils. Il prit la pierre délicatement et l’examina. Il n’avait aucune idée de ce qu’elle pouvait être et à quoi elle servait. Ophélie la reprit de ses mains lorsqu’elle vit qu’il était bien trop dans ses pensées pour lui redonner. Elle remarqua alors le soleil et lui fit part qu’il serait temps qu’ils retournent au campement. Il accepta et tous deux embarquèrent sur le dos du dinosaure afin de retourner vers l’habitat de Connor. Une fois sur terre, le jeune homme alla voir Kida afin de la saluer. Du coin de l’œil, il remarqua la brunette s’approcher de lui. Elle lui fit part qu’elle allait quitter afin de retourner à la Coloniale. Connor poussa un soupir et n’arrivait pas à croire ce qu’il allait lui demander.

« Tu ne veux pas rester ici pour la nuit ? »

Il pouvait presque la voir rougir devant une telle demande. Elle sortit comme fameuse excuse qu’ils allaient s’inquiéter et la chercher.

« Et tu crois qu’ils ne vont pas s’inquiéter lorsqu’ils vont voir ta blessure ? »
Dit-il en pointant son épaule.

Il avait touché un bon point. Elle ne savait plus quoi dire.

« Allez… Assis toi, je vais nous préparer un repas. Tu dois avoir faim après toute cette adrénaline, non ? »

Voyant qu’elle ne bougeait pas, il prit cela comme une acceptation à son invitation. Alors qu’il faisait cuir de la viande au feu, il jeta des regards sur elle une fois de temps en temps afin de s’assurer qu’elle aille bien. Kida poussa un petit bruit et pencha sa tête, comme si elle lui avait posé une question. Connor fronça les sourcils.

« Je ne fais qu’aider une collègue, Kida. Ne te fait pas des idées. »

Après quelques minutes, le jeune brunet s’approcha d’elle avec une assiette rempli de bonne nourriture. Elle se mit à lui parler de la pierre alors qu’elle l’examinait encore. Connor roula les yeux. Il prit la pierre des mains de la jeune femme qui lui demanda de lui redonner.

« Je vais te la redonner une fois que tu aies repris des forces ! Il faut que tu arrêtes d’obséder sur cette pierre et mange un peu. »

Dit-il en lui tendant une assiette.

Il alla s’asseoir en face d’elle et se mit à manger. Tous deux mangèrent en silence. Le jeune homme pouvait voir qu’elle jetait de temps à autres son regard azur sur la montagne que l’on voyait du campement. Le brunet devait trouver un moyen de changer de sujet.

« Tu sembles très déterminé à retrouver le tueur de ton père. »

La jeune femme leva enfin son regard vers le jeune homme.

« Y’a-t-il une autre raison pour cette détermination ? »

Ophélie répondit que très brièvement. Cela prouvait qu’elle cachait peut-être quelque chose, mais Connor ne la poussa pas d’avantage, comme elle ne lui a pas demandé comment son frère est mort. La jeune femme termina son assiette et la déposa sur la table devant elle. Elle demanda ensuite d’avoir la pierre. Un petit sourire en coin apparu sur le visage du jeune homme qui se leva et lui tendit la pierre. Alors qu’elle allait la prendre, il retira sa main.

« Me laisserais-tu soigné ta blessure ? »


Elle refusa tout en rougissant.

« D’accord. » Dit-il en haussant les épaules.

Il remit la pierre dans sa poche de jeans. Ophélie fini par accepter. Connor afficha un sourire.

« Qu’est-ce que Kofman ne ferait pas pour un bout de roche… »


Elle rétorqua, faisant rire le jeune homme.

« Allez, tiens. Je reviens. » Dit-il en lui tendant la pierre.

Il alla à l’intérieur de sa cabane afin d’aller chercher sa trousse de premiers soins. Lorsqu’il revint près du feu de camp, Ophélie avait retiré son haut afin qu’il soit plus facile de la soigner. Elle se retrouvait donc en en brassière devant le jeune homme qui dut se retenir de ne pas faire paraitre sa gêne. De toute façon, elle était bien trop préoccuper par la pierre pour le remarquer. Il avala sa salive, prit une respiration et s’approcha d’elle. Il s’installa derrière elle où il put panser sa blessure. Tous deux étaient concentrés sur ce qu’ils faisaient. Connor ne remarqua pas à quel point son visage était près de sa peau. Il n’avait pas de sentiments pour elle, mais à ce moment-ci, il aurait pu tout faire. Le toucher d’une personne humaine lui manquait. Lorsqu’il eut terminé, il rangea tout et fit signe à la brunette qu’elle pouvait se revêtir. La nuit tomba rapidement et Connor laissa la jeune femme dormir dans son lit. Lorsqu’elle fut complètement endormit, le jeune frisé alla plonger dans la rivière afin de relaxer. Il ne savait pas comment faire pour qu’elle reste plus longtemps. Elle avait une mission en tête et lorsque celle-ci sera achevée, elle allait surement lui dire au revoir et ne plus jamais le voir. Il avait seulement besoin d’un ami. Quelqu’un qui allait rester avec lui, lui tenir compagnie, explorer les environs comme ils avaient fait aujourd’hui. Il ne pouvait pas croire ce qu'il pensait à l'instant. Il fut toujours un solitaire. Pourquoi tout devait changer aujourd'hui ?



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MessageSujet: Re: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeVen 21 Juin - 23:58

une rencontre aiguisée jusqu'aux griffes

Connor Andrews & Ophélie Kofman ;

Les yeux tournés vers l'horizon, en direction de la Coloniale, Ophélie constata avec tristesse qu'ils étaient restés à la montagne plus longtemps qu'elle ne le penser. Le soleil déclinait déjà, laissant d'ici une heure toute au plus, la nuit prendre la relève. Mais ce n'est pas vraiment cela qui l'inquiétait, mais plutôt la réaction de ses convives quand ils la verraient revenir à une heure tardif et qui plus est avec des égratignures. Elle n'oubliait pas non plus le danger qui rôdait au sein des Exclus  ; Thomas pouvait très bien lui faire une visite surprise à n'importe quel moment et son absence injustifiée pourrait très bien mettre en péril le lien qui se tissait lentement entre elle et le jeune homme.

D'un commun accord à l'aide du regard, Ophélie et Vol d'Argent étaient prêt à rentrer au campement, seulement elle se sentait coupable de «délaisser » Connor ne serait-ce qu'une nuit et pourtant, elle savait qu'elle n'était pas encore suffisamment «  confiante  » sur la personnalité du jeune homme.

Les mains dans les poches, l'air peinait, la jeune générale s'approcha du dresseur de Raptor.


  • La nuit va arrivée dans pas longtemps, il va falloir que l'on rentre .


Le soupire que poussa le jeune homme fut énigmatique aux yeux d'Ophélie jusqu'à ce qu'il prenne la parole.


  • Tu ne veux pas rester ici pour la nuit  ?


La surprise se lu dans le regard de la jeune femme qui resta stoïque durant quelques secondes, prise de court par une telle demande et juste assez de temps pour essayer de formuler une réponse qui serait indiscutable tout en restant dans la neutralité.


  • Si je ne rentre pas, ils s’inquiéteront et lancerons les recherches dès l'aube.
  • Et tu crois qu'ils ne vont pas s'inquiéter lorsqu'ils vont voir ta blessure  ?


Et toc dans les dents  ! Toute la défense qu'elle s'était fixer durant sa prise de parole s'envola en éclat tandis que Connor continua sur sa lancée. Tandis qu'il s'éloigna de quelques mètres d'elle, Ophélie en profita pour se tourner en direction de Vol d'Argent qui avait profité de l'invitation improviser pour partir à la recherche d’éventuelle poissons dans le lac.


  • Allez… Assis toi, je vais nous préparer un repas. Tu dois avoir faim après toute cette adrénaline, non ?


Sans donner de réponse, la jeune femme s’assit sur le tronc d'arbre qui faisait office de banc, puis posa son regard sur la vue imprenable qui s'offrait à elle. Bien qu'elle était plongée partiellement dans ses pensées, elle entendit néanmoins Connor s'adressait à Kida comme s'il s'agissait d'un être humain. Cette remarque personnel fit apparaître un vague sourire sur les lèvres de la générale qui profita de ce moment d’apaisement pour sortir à nouveau cette mystérieuse pierre pour mieux l'observer sous tous les angles. La clarté de celle-ci semblait s’accroître dès l'instant même où une chaleur étrange s'installa au creux de la main, tous cela l’intrigua au point de ne plus faire attention à ce qui l'entourait. Sauf qu'une douce odeur de nourriture lui chatouilla les narines au même moment où Connor arriva à sa hauteur.


  • C'est tout de même étrange qu'on est trouver cette pierre à l'intérieur de la montagne. Je me demande bien pourquoi ce Tigre à Dents de sabre protégeait les lieux. En tout cas, je suis sûr qu'ils sont liés indirectement.


Le jeune homme s'approcha d'elle et, sans crier gare, lui prit la pierre lumineuse des mains.


  • - Eh, rends la moi Connor  ! S'insurgea Ophélie tout en commençant à se lever de son siège.


- Je vais te la redonner une fois que tu aies repris des forces ! Il faut que tu arrêtes d’obséder sur cette pierre et mange un peu. Lui dit t-il tout en lui tendant l'assiette, rangeant l'objet convoité dans sa poche arrière.
En guise de réponse, la jeune femme lança un faux regard noir pour ensuite prendre son assiette et se mit à manger tout en demeurant songeuse. Elle n'en voulait pas particulièrement à Connor, car après tout il agissait pour son bien, mais de multiples questions se bousculèrent dans sa tête au point que cela lui fasse venir un début de mal de tête. Signe qu'elle était réellement investit dans ce mystère. Afin de décompresser, elle posa tout naturellement ses yeux turquoises sur la montagne qui était de nouveau calme, ne laissant pas prévisager l'éventualité qu'un animal y vivait à l'intérieur.
- Tu sembles très déterminé à retrouver le tueur de ton père.
Le seul mot qui l'ôta de ses pensées et ainsi la fit poser son regard sur le jeune homme fut «  père  ». Saisissant qu'il avait réussit à capter son attention, Connor poursuivit, rompant ainsi ce silence pesant.
- Y'a t-il une autre autre raison à cette détermination  ?
La jeune générale prit entre ses doigts un morceau de légume cuit, le mit dans sa bouche, prit le temps de le savourer, lui permettant ainsi de décrire en quelques mots simple, dans la situation dans laquelle elle se trouver. Celui d'avoir perdu un père qu'elle ne connaissait pas réellement, et désormais un risque qu'elle perde l'unique «  parent  » qui lui restait en la personne de Liam.
- En tuant mon père, il m'a prit bien plus qu'un membre de ma famille. Se contenta t-elle de lui répondre d'une voix dépourvu d'émotions.
Elle vit que cette réponse intrigua Connor, mais qu'il n'insista pas pour comprendre ce qu'elle voulait dire par-là.
Ophélie termina son assiette, la posa sur la table, se leva et se plaça devant le jeune homme, tendant sa main afin qu'elle soit sous son nez puis, telle une enfant qui aurait terminé sa corvée, elle réclama sa récompense.
- Très bon repas. Le meilleur que j'ai mangé depuis un moment … Bon je peux avoir ma pierre maintenant  ?
Le petit sourire en coin n'échappa pas à la vigilance de la jeune femme, cependant elle espérait juste qu'il allait se montrer plus clément. Connor se leva à son tour, tendit sa main où se trouvait la pierre et au moment où Ophélie s'apprêta à lui prendre, le brun retira la sienne.
- Me laisserais tu soigné ta blessure  ?
Soigné sa blessure  ?!! Cela signifierais qu'il faudrait qu'elle enlève son débardeur … devant un homme. De base elle n'était pas pudique de part sa formation militaire, mais aujourd'hui c'était différent. Pourquoi elle ne s'aurait l'expliquer, mais une gêne inconnu jusqu'ici s'installa en son for intérieur.
- Certainement pas . Dit-elle en sentant ses joues se teintaient de rouge en même temps qu'elle prit la parole.
Bien évidemment, Connor s'attendait à ce genre de réaction.
- D'accord. Se contenta t-il de dire tout en remettant la pire lumineuse dans la poche où elle se trouvait quelques instants auparavant.
Oh l'ordure  ! Il s'amusait à jouer au chantage avec elle. C'était vraiment mal la connaître, elle ne se laisserait pas avoir de la sorte. Hors de question de céder aux désirs du jeune homme … Oui enfin bon c'était tout de même grâce à lui si elle avait pu trouver la pierre lumineuse et découvrir l'existence d'un Tigre aux Dents de sabre, elle pouvait au moins lui laisser ce «  plaisir  » de prendre, un minimum, soin d'elle.
Déviant le regard de Connor afin de masquer son trouble, elle décida de revenir sur sa décision, masquant la contrainte que cela lui infligeais.
- Bon très bien c'est d'accord.
- Qu’est-ce que Kofman ne ferait pas pour un bout de roche…
Cela n'arrangea pas la gêne de la générale qui se contenta de croiser les bras et de rétorquer sur un ton emprunt d'humour.
- Ne te fais pas d'illusions Rambo, j'accepte parce que tu ne me laisse pas le choix.
- Allez tiens, je reviens. Dit Connor en lui tendant la pierre afin qu'elle puisse retourner à son expertise.
Avant cela, elle ôta son débardeur qu'elle plia soigneusement sur ses genoux et où elle déposa la pierre lumineuse afin de la faire rouler doucement entre ses doigts sans craindre de l’abîmer. L'air frais du lieu et le clapotement de l'eau dissipa son malaise de se retrouver en brassière sportif, au point de ne plus sentir ses joues rougir quand Connor la rejoignit avec une trousse de soin entre les mains.
De nombreuses minutes s'écoulèrent durant lesquelles la jeune femme sentit de légers frissons traverser son échine puis ses bras. La nuit prit peu à peu la place du jour, ne laissant comme éclairage, que le feu du campement et la pierre lumineuse. Connor lui tapota légèrement l'épaule afin qu'elle puisse se rhabiller.
La fatigue du à l'aventure qu'ils avaient vécus durant la journée, Ophélie ne se fit pas prier quand vint l'heure d'aller ce coucher. Une fois qu'elle se se sut assurer que Vol d'Argent avait trouvé un coin douillet à côté de Kida qui n'était pas très loin du Ptéranodon, elle prit le chemin du lit de Connor qui lui avait gentiment proposer de s'installer pour la nuit. Quand elle lui avait demandé où est-ce qu'il dormirait, il ne lui avait pas répondu, préférant se rendre à l'extérieur. Pour la première fois depuis des semaines, elle eut l'impression de passer une meilleure nuit de sommeil. Mais comme elle se l'imaginait, ce n'était qu'une impression.
Ce qui semblait être un rêve la ramenant des mois avant le décès de son père, s’assombrit au fur et à mesure qu'elle progressa au point que cela devienne un cauchemar. Sa vision devint floue et des bruits semblable à des cris de dinosaures mêlés à ceux d'humains … d'hommes, parvint à ses oreilles. Sauf que cela lui semblait bien réel pour que cela soit seulement un rêve.
Quelques secondes après, Ophélie ouvrit ses yeux, percevant non loin d'elle le bruit qu'elle avait entendus durant son sommeil. Elle comprit qu'il s'agissait en fait de Kida et de Vol d'Argent. D'un bond elle quitta le lit pour ensuite quitter la cabane afin de rejoindre les deux dinosaures. Tout de fois, consciente que ces animaux étaient en alerte, elle resta à bonne distance d'eux tout en essayant de comprendre la raison de tout cet agitation.
Elle sursauta légèrement quand elle entendit derrière elle, Connor qui lui demanda ce qu'il se passer.
- Je ne sais pas, je vais aller voir. Dit t-elle sur un ton décidé tout en s'orientant vers la forêt qui faisait face au campement, tendant son bras en l'air afin d'attirer l'attention de Vol d'Argent.
Celui-ci cessa de voler en cercle autour de la zone de repos où il se trouvait pour ensuite se placer à quelques mètres de la générale, dos à elle. Rare était les fois où elle montait à cru son Ptéranodon, car selon les dires d'un des vétérinaires de la Coloniale, la colonne vertébrale des Ptéranodons était extrêmement fragile et ne pouvait supporter le poids d'un humain sans une selle adaptée, le temps d'un vol ne dépassant pas dix minutes.
La jeune femme se mit en tête qu'elle n'allait pas mettre autant de temps à savoir la raison qui avait déclencher un tel raffut. C'est pourquoi elle monta doucement sur le dos de Vol d'Argent qui s'élança dans les airs pour ensuite survoler la zone de la forêt noire. Bien qu'elle était vaste, sombre et dense, la seule et unique preuve qui confirma qu'ils étaient sans doute épier  se confirma quand elle cru apercevoir la silhouette d'un carnataure albinos ... Un seul clan en possédait un et l'idée que Thomas sache qu'elle avait retrouver Connor était au risque que la Coloniale soit en danger en permanence.
- On rentre. Se contenta t-elle de dire à l'intention de Vol d'Argent dont le vol commençait à faiblir.
Comme elle se doutait, une fois qu'elle posa le pied au sol, Connor l'assailla de questions dont la réponse se fit en quelques mots. Elle ne voulait pas le mettre en alerte avant d'avoir une certitude de ce qu'elle s'imaginait.
- Un prédateur rôdait à quelques kilomètres de là, c'est sans doute à cause de notre repas. La viande à dû l'attirer.
Comme pour assurer ses propos, la jeune femme posa une main sur le bras du jeune homme et lui dit d'une voix plus douce.
- Allons nous recoucher.


Les heures passèrent pour laisser place à l'aube.
A charge de revanche et reconnaissante de l'invitation de Connor, Ophélie se chargea de préparer le petit déjeuner à coup de cueillette de fruits qu'elle trouva non loin de sa première rencontre avec le jeune homme. Quand elle retourna au campement, celui-ci était déjà réveillé.
- Je t'en pries, installe toi, le petit déjeuné  est prêt ! Lança t-elle d'une voix guillerette.
Une fois qu'elle eut mit sur la table les fruits fraîchement cueillie, la jeune femme tendit un objet qui lui était cher, mais qu'elle tenait à "offrir" à son co-équipier ; son talkie walkie.
Connor lui demanda la raison de ce geste.
- Simple mesure de précaution. Désormais nous nous trouverons à mi chemin entre la Coloniale et ton campement, il ne faudrait pas que nous nous attirions des ennuies en plus que ce que nous avons déjà. Répondit-elle en espérant qu'une chose, ne pas en avoir trop dit.
.

b l a c k f i s h
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Connor Andrews
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MessageSujet: Re: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeMar 9 Juil - 2:15

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Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe
Connor & Ophélie

Connor avait céder son lit à Ophélie afin qu’elle puisse dormir bien confortablement. Quant à lui, il dormit sur un hamac qu’il avait construit sous sa maison. Il ferma les yeux après plusieurs longues minutes et tomba dans un sommeil réparateur. Ce fut quelques heures plus tard qu’il entendit des sons le faisant sursauter. Lorsque son regard s’habitua à la noirceur, il remarqua Ophélie tout près de Kida et Vol d’argent. Il s’approcha doucement d’elle, ne voulant pas trop faire de bruit.

« Que se passe-t-il ? »
Chuchota-t-il.

« Je ne sais pas, je vais aller voir. »

La jeune femme embraqua sur l’animal et prit l’envol. Connor croisa ses bras alors que son regard balaya la forêt autour de son habitat. Kida poussa des grognements, alors que des voix d’hommes résonnaient dans l’air. Le cœur du frisé se mit à battre plus vite que la norme. Et si Thomas l’avait trouvé ? Il ferma les yeux et prit une grande respiration. Lorsqu’Ophélie fut de retour, le jeune homme se dirigea vers elle.

« Qu’est-ce que c’était ? Sommes-nous en danger ? »

« Un prédateur rôdait à quelques kilomètres de là, c'est sans doute à cause de notre repas. La viande a dû l'attirer. »

Le jeune homme acquiesça comme pour se rassurer lui-même. Ophélie dû ressentir son inquiétude, car elle le rassura aussitôt.

« Allons nous recoucher. »


Le lendemain, le brunet se réveilla grâce à Kida qui demandait de la nourriture. Connor lui donna de la viande fraiche et s’installa au bord de l’eau.

« Je t'en pries, installe toi, le petit déjeuné  est prêt ! »


Lorsqu’ils furent installés, Ophélie lui tendit un walkie-talkie. Il fronça les sourcils.

« Pourquoi ? »
Se contenta-t-il de demander.

« Simple mesure de précaution. Désormais nous nous trouverons à mi-chemin entre la Coloniale et ton campement, il ne faudrait pas que nous nous attirions des ennuis en plus que ce que nous avons déjà. »

Le frisé accepta son offre et ne demandant rien de plus. Ils mangèrent en silence et Ophélie retourna à la Coloniale. Elle devait trouver une excuse pour son absence et sa blessure. Connor lui souhaita bonne chance et la regarda quitté. Un faible sourire s’afficha sur ses lèvres avant de poser son regard sur la radio qu’elle lui avait offert. Il l’accrocha à sa ceinture et alla chasser avec Kida. Les semaines passèrent et Ophélie venait voir son co-équipier au moins 3 fois par semaine. Elle n’avait toujours pas eu de nouvelles sur la petite pierre qu’ils avaient trouvée, mais continuait ses recherches. Ils sont retourné à la montagne quelques fois, mais sans rien trouver de nouveau. Souvent, elle lui parlait de son enfance, son passé, mais Connor restait secret du sien. Il n’aimait pas en parler pour la simple raison qu’il se croyait toujours responsable pour la mort de son frère. Ophélie insistait parfois à en savoir, donc il avait créé un genre de petit jeu. À chaque piste qu’elle avait sur la pierre, il devait lui dire une partie de son passé. Jusqu’à date, elle en a eu droit à que deux. Un, il était un voleur à Detroit, soif d’argents et deux, son père et sa sœur avait réussi à s’enrôler dans la Coloniale. Il savait très bien que son père était mort lors d’une mission, mais sa sœur était encore en vie. Un soir, alors que Connor était allongé dans son lit en train de lire un bouquin, la voix d’Ophélie résonna dans la radio demandant s’il était là. Il s’étira le bras, pesa sur le bouton rouge et répondit.

« Il se fait tard, miss Kofman !  Tu as dépassé ton couvre-feu. » Dit-il sur un ton moqueur.

La jeune femme se moqua en retour, faisant sourire le jeune homme.

« Allez, dit moi pourquoi tu m’appelles ? Pas pour une aventure nocturne dans les bois, toujours ? » Dit-il, toujours en se moquant.

Elle lui mit au courant de sa nouvelle trouvaille sur la pierre. Elle semblait si fière, s’en était presque adorable.

« Félicitation, Ophélie. Tu arrives si près du but. » Répondit-il sur un ton sarcastique.

Il aimait bien la taquiner et elle le savait qu’il ne faisait que blaguer. Depuis les quelques mois après leur rencontre, ils ont su devenir de très bon co-équipier et amis. Ophélie fini par lui demander de lui dire quelque chose de son passé. Le sourire qu’avait Connor disparu aussitôt. Il baissa son regard. Il lui avait pas mal tout dit sur lui, sauf son départ pour Urus. La voix d’Ophélie l’appela, brisant le long silence.

« Je suis là… » Répondit-il tout bas.

Elle lui demanda si tout allait bien. Il hésita quelque peu avant d’appuyer le bouton rouge à nouveau.

« Mon frère… » Il prit une pause, tout en laissant son doigt appuyer sur le bouton rouge. « Je suis la cause de la mort de mon frère. »

Le silence d’après lui fit imaginer la réaction de la brunette. Lui avait-il mentit lorsqu’il lui avait dit que son frère était mort avant son arriver ? Pas complètement. Il fronça les sourcils tout en ferma les yeux se remémorant de la scène.

« Je crois que je vais aller dormir. Bonne nuit, Kofman. »

Sa petite voix résonna dans la pièce alors qu’elle lui souhaitait bonne nuit. Le jeune frisé ferma les yeux alors qu’une larme silencieuse coula sur son visage. Le lendemain, il fut réveillé par le son de la voix de son amie. Les yeux à peine ouvert, sa main chercha la radio. Une fois dans celle-ci, il répondit.

« Quelle heure est-il ? »

La jeune femme lui ordonna amicalement de se lever et de la rejoindre à mi-chemin. Il poussa un soupir.

« J’arrive. »

Il se vêtit rapidement et rejoignit la brunette qui l’attendait déjà.

« Pourquoi si tôt ? »


Elle lui fit part qu’elle voulait passer la matinée avec lui. Il arqua un sourcil, surpris.

« D’accord… »

Ensemble, ils se dirigèrent vers le campement sans dire un seul mot. Connor ne voulait pas vraiment parler de leur discussion de la veille. Ils déjeunèrent ensemble, mais toujours sans rien dire. Lorsque le brunet leva ses yeux marron sur Ophélie, il l’a vit regarder Kida d’un air fasciné. Une idée lui passa par la tête. Il déposa son repas et se leva.

« Allez, viens. »

Confuse, elle finit par le suivre. Connor s’approcha de Kida et la salua en flattant son museau. La bête ronronnait presque sous son toucher. Ophélie se tenait non-loin et, toujours aussi fasciné, demanda à son ami ce qu’il comptait faire.

« Ça fait quoi… Plusieurs mois qu’on se connait ? Il est temps que je t’introduise à Kida. »

Ophélie semblait excitée, mais à la fois terrifié à l’idée d’apprivoiser un dinosaure carnivore. Pour commencer, Connor lui expliqua comment l’approcher sans qu’elle ne grogne.

« Suffit de lui montrer que tu ne lui veut pas de mal. »

Ophélie dû donc lui faire la révérence, ce que Kida fit par la suite. Un sourire aux lèvres, Connor savait qu’elle allait bien faire cela. Après quelques essais et erreurs, vint enfin le temps de l’approcher et de la toucher, voir si elle allait bien réagir. La jeune femme l’approcha, la main levée afin de lui flatter le museau. Ophélie hésita quelque peu, mais fini par placer sa main sur son museau écaillé. Kida ferma les yeux et apprécia le toucher de la jeune femme.

« Tu l’as fait, Ophélie. Tu l’as apprivoisé ! »

La jeune femme sauta de joie et se retourna vers le jeune homme qui lui affichait un sourire. Elle se jeta dans ses bras, le remerciant mille fois. Surpris, il finit par la serrer contre lui.

« Ça m’a fait plaisir, Kofman. »

Après quelques secondes, ils lâchèrent prise. Connor changea de sujet et proposa une promenade dans la montagne. La journée passa rapidement et déjà le soleil se couchait. Alors qu’ils étaient en train de parler et de rire dans la cabane, Ophélie demanda enfin la question fatale. Elle voulait des explications sur Markus. Connor baissa la tête.

« Tu n’as toujours pas de nouvelles infos sur la pierre… »

Elle le coupa en disant que ce n’était plus un jeu et qu’elle méritait de connaitre la vérité. Il poussa un soupir.

« D’accord… Tu as gagné. »

Le jeune frisé prit place sur le lit et lui expliqua tout. Du moment où il avait volé son application jusqu’au moment où les gardes l’avait abattu devant lui. Tout au long de son histoire, Ophélie l’avait écouté attentivement. Il s’arrêta un peu, puis reprit.

« Si je serais resté à Detroit, comme prévu… Il serait encore vivant. »

Il sentit les larmes lui piqué les yeux. Il cacha son visage entre ses mains afin qu’elle ne le voit pas sangloter. Il sentit alors une présence tout près de lui, des bras l’entourer et une voix réconfortante lui disant que rien de cela n’était de sa faute. Ils restèrent ainsi quelques minutes avant de changer de sujet. Elle lui demanda s’il était vraiment venu ici après avoir fui la Coloniale. La curiosité dans sa voix laissait présager qu’elle savait quelque chose. Connor se retourna vers elle, un peu confus. Il plongea son regard dans celui azur de son amie et poussa un soupir.

« Non… J’ai rencontré un autre groupe avant de venir ici. Ils m’ont accueilli à bras ouverts. J’y suis resté quelques mois avant de réaliser leurs vraies intentions. Ils voulaient faire de Kida une machine de guerre, mais j’ai refusé. J’ai donc fui la nuit et je suis venu ici. »

Ophélie semblait de plus en plus troublée. Elle lui demanda le nom du groupe.

« Ils se nommaient les exclus… » Il prit une pause, ignorant la réaction de son amie. « Ils m’ont même  marqué… »

Il tira le collet de son t-shirt vers le bas, dévoilant la cicatrice des exclus marqué au fer sur son torse. À sa grande surprise, Ophélie se leva d’un bond et lui dit qu’il se faisait tard et qu’elle devait quitter. Elle quitta à la hâte, laissant le brunet confus. Le soir même, il avait tenté de la rejoindre sur sa radio, mais elle lui dit tout simplement qu’elle était occupée. Il entendit même la voix d’un homme en arrière-plan. Il ne savait plus quoi penser. Avait-elle peur de lui maintenant qu’il lui avait tout dit ?

Les semaines passèrent et toujours aucunes nouvelles de la jeune femme. Nombreuses fois avait-il tenté de la rejoindre, mais jamais de réponse. Il finit par abandonner et fermer complètement la radio. Un mois plus tard, alors qu’il était assis au du feu sous le ciel étoilé, un bruit dans les buissons le fit sursauter. Cependant, Kida ne semblait pas apeuré. Il vit enfin la brunette sortir de sa cachette, mais il n’était pas nécessairement heureux de la voir.  

« Elle est vivante, j’y crois pas ! » Dit-il sarcastiquement.

La brunette semblait avoir couru. Elle était essoufflé et en panique, mais Connor l’ignorait. Elle tenta de lui dire quelque chose, mais il l’a coupa immédiatement.

« À quel jeu tu joues, hen !? »
Il prit une pause. « J’ai essayé de te contacter pendant un mois complet, mais tu n’as fait que m’ignorer ! »

Elle tenta à nouveau de lui parler, mais il l’a coupa à nouveau.

« Non. Je ne veux pas entendre tes excuses. J’aimerais que tu quittes, s’il te plait. Je me fou qu’il fait nuit. »

Elle retenait son bras afin de le ralentir dans son pas, mais il se retira de son emprise.

« Je n’arrive pas à croire que je t’ai fait confiance. »

Elle tenta de prendre la parole, mais il la coupa encore une fois.

« Je t’ai tout dit sur mon passé… Et tu as disparu comme par magie. »

Elle s’énerva et cria enfin son nom afin qu’il l’écoute. Il se retourna vers elle, toujours fâcher. Elle comprenait qu’il était en colère et elle lui promit de tout lui expliquer, mais que pour l’instant, lui et Kida devaient fuir loin du campement. Connor fronça les sourcils.

« Quoi ? De quoi tu parles ? »


Au moment où elle le supplia de l’écouter, un coup de fusil résonna, faisant sursauter Kida et Ophélie. Le frisé posa sa main sur son épaule et gémit de douleur. On venait de le blesser par balle. Alors que la jeune femme voulu venir à son secours, une voix retentit derrière eux.

« Laisse tomber, Kofman ! Il est à nous maintenant. »

Le jeune homme leva son regard noisette sur Thomas qui s’avançait vers lui avec ses hommes. Kida poussa un rugissement, mais fut rapidement neutraliser par d’autres hommes. Connor comprit alors pourquoi Ophélie tentait de l’avertir. Les hommes à Thomas éloignèrent de force la jeune femme qui tentait de se débattre. Thomas s’approcha du jeune homme et se pencha à son niveau.

« C’est donc ici que tu te cachais… »

Le brunet le regardait avec tant de froideur que l’on ne le reconnaissait pas.

« Tu vas rester silencieux, Andrews ? » Demanda-t-il à Connor. « Allez, amener le. »

Des hommes le relevèrent de force et ligotèrent ses poignets derrière son dos. Ophélie suppliait les hommes de le laisser partir, mais Thomas ne fit que sourire.

« T’inquiète, ma belle, tu seras récompensé pour cela, comme promis. »


Ensemble, ils se dirigèrent vers le campement des exclus. Une fois arrivé, ils enfermèrent Kida dans un enclos alors qu’ils jetèrent Connor dans une cellule sombre dans un bâtiment en béton. Il ne s’était pas débattu. À quoi bon ? Il allait mourir d’une manière ou d’une autre.




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Ophélie Kofman
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MessageSujet: Re: Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe   Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe Icon_minitimeMer 25 Sep - 12:48

Une rencontre aiguisée jusqu'au griffe

Ophélie Kofman & Connor Andrews ;
Les jours s'écoulèrent et aucun d'entre eux ne se ressemblaient. Elle avait poussée ses recherches sur la pierre lumineuses, mais tout les tests s'avéraient négatifs et, la nuit venue, quand elle arrivait à rester dans la bibliothèque, elle retourna une bonne partie des livres rangés dans la section «      scientifiques et théoriques      », mais là encore, aucun ne faisaient référence à une pierre qui pouvait éclairer des grottes. Elle alla même jusqu'à vouloir interroger certains biologistes et vétérinaires, mais tous étaient unanimes, il n'existait aucun minéraux capable de garder à distance des animaux préhistoriques.  Pour eux, cette pierre devait forcément avoir une autre vertus.

- Oui, mais si en changeant cette époque, nous avions modifier également l'organisme ? Demanda t-elle d'une voix qui dissimulait mal l'extase d'une telle hypothèse.

Cette fois-ci ce fut Dominic qui lui demanda de cessait de telles spéculations et de retourner à ses patrouilles. Ces mêmes sorties qui intriguaient son second qui lui demandait la raison de son sourire quand elle partait en vadrouille si tôt le matin. Cette fois-ci ce fut à son tour de se montrer énigmatique et de trouver comme excuse, qu'elle adorait observer les carnivores partirent à la chasse à l'aube.
Bien évidemment il était hors de question que quiconque hormis elle, ne sache l'existence d'un déserteur en la personne de Connor et de son Raptor apprivoisé.

Elle opta pour une visite à intervalle d'une journée sur deux. Dès fois, ils partaient à la chasse, évitant de croiser tout carnivore susceptibles de faire partit du groupe des Exclus, mais aussi les espèces sauvages qui s'avéraient être plus nombreux et plus dangereux qu'Ophélie ne le croyait. Les autres jours qu'ils passaient ensemble, étaient destinés à visiter d'éventuelles autres endroits non exploré. Indubitablement, ils revenaient systématiquement devant la grotte aux pierre lumineuses, tendant l'oreille afin d'entendre l'éventuelle respiration du mystérieux félin, mais rien n'y faisait, on aurait dit qu'il n'avait jamais exister.

- C'est insensé     ! Il n'a pas pus disparaître comme ça du jour au lendemain     ! S'était exclamer la jeune femme en posant le pied au campement du jeune homme avait une énième visite, complètement perturbé d'une éventualité que toute trace de son existence  ai été inexistante.

Certains d'entre eux  se révélèrent au contraire très calmes au point que la jeune Générale se montra curieuse sur la vie passé de son comparse. Connor accepta de se livrer à elle sous forme de jeux et jusqu'ici, il s'en savait beaucoup plus à son sujet qu'elle sur le sien, ce qui semblait convenir au jeune homme.

Cinq semaines s'étaient écoulées depuis leur rencontre et à chaque départ, c'était toujours une déchirure qui se faisait ressentir et pour cause. La Coloniale était si calme ces derniers temps qu'elle venait à souhaiter une nouvelle attaque des Exclus, sauf qu'ils s'avéraient presque aussi absents que l'était le félin à dents de sabre. L'unique moyen de se remonter le moral était pour elle de percer le secret de sa mystérieuse pierre lumineuse.

Alors, une fois que le couvre feu fut installé, Ophélie glissa de ses quartiers, talkie-walkie accroché à sa ceinture, pour se rendre dans la salle des scientifiques où, à nouveau, elle tenta de nouveaux tests. Si les produits de tous genres se montraient inutiles, elle fut prise de court quand, une fois dans la salle de quarantaine où l'on gardait les dinosaures blessés ou retrouver dans un état alarmant, elle s'approcha d'une jeune femelle Allosaure retrouvée dans la clairière alors qu'elle tentait de s'en prendre à un stégosaure qui l'avait blessé à coups de queue dont la pointe ressemblait à celui d'un fouet.

Contrant la première règle qui était de ne pas s'approcher d'un dinosaure carnivore sans être équipe d'une combinaison électrostatique, Ophélie enjamba la clôture faite de métal et se retrouva face à l'Allosaure qui tenta de se mettre sur ses pattes arrières, agissant comme tout prédateur qui se sentait en danger.

- Ne bouge pas, tu ne crains rien. Dit-elle en essayant de  contrôler sa voix afin de dissimuler sa peur.

Malheureusement, comme elle le craignait, la jeune carnivore s'approcha doucement vers elle, les crocs luisants, laissant sous entendre une éventuelle attaque. Au moment où elle croyait sa dernière minute arrivée, elle tomba des nues quand elle vit l'Allosaure s'arrêtait à une distance respectable entre elle et l'humaine, l'observant désormais d'un air intrigué. Sans geste brusque, Ophélie se remit sur ses jambes, puis suivit le regard de la prédatrice pour comprendre que cette dernière observait la pierre lumineuse qui apparaissait partiellement de sa poche de pantalon.

Tout en restant face à l'Allosaure, Kofman rebroussa chemin jusqu'au laboratoire où elle vérifia qu'elle était bel et bien seule avant de sortir son talkie-walkie qu'elle laissait en permanence branché sur la fréquence qu'elle avait choisit afin qu'elle et Connor puissent communiquer sans être découvert.

- Connor tu me reçois     ?

Il s'écoula quelques secondes avant que la voix du jeune homme résonna à son tour.

- Il se fait tard, miss Kofman ! Tu as dépassé ton couvre-feu.  

La jeune femme leva les yeux au ciel, oubliant pendant quelques secondes qu'ils n'étaient pas face à face et que par conséquent, il ne voyait pas sa réaction.

- Attends une minute …  tu es encore debout à cette heure-ci      ? !!!! Et aucune bestiole n'a voulu te manger      ? Pas même Kida     ? C'est d'une tristesse. Dit Ophélie mimant une voix triste.

- Allez, dit moi pourquoi tu m’appelles ? Pas pour une aventure nocturne dans les bois, toujours ?

La jeune femme ria doucement avant d'expliquer la raison de son appelle si tardif.

- Tu te souviens de quand les scientifiques m'ont affirmés que la pierre ne pouvait pas être utiliser comme toute autre minéral     ? Je crois qu'ils sous entendaient par-là qu'elle pouvait nous être utile à autre chose. Et tu sais quoi     ? Ils ont vu juste ! J'ai voulu m'approcher d'une Allosaure et au lieu de m'attaquer, elle s'est contenter de fixer la pierre comme si … comme si cette pierre pouvait « contrôler », même si je ne peux pas certifier à 100%que cette femelle voulait réellement me tuer …

Ophélie laissa sa phrase en suspens, cherchant les mots qu'il fallait pour valider sa nouvelle découverte, mais ce silence trop long aux yeux de Connor, la stoppa brièvement.

- Félicitation, Ophélie. Tu arrives si près du but

Un sourire illumina les traits de la jeune femme qui masqua un doux rire. Elle avait apprit au fil des semaines, que Connor adorait se moquer d'elle sur tous les sujets qu'il soit et à vrai dire … Cela lui faisait du bien de savoir qu'elle s'était fait un vrai ami sur qui compter et qui savait lui changer les idées quand elle avait le malheur de laisser son esprit vagabonder sur son parrain.

- Ahhaha très drôle, mais tu oublies quelque chose cher collègue. On avait un deal ensemble tu te souviens? Quand je t'apporte une réponse à notre énigmatique pierre, tu es censé me dire quelque chose de ton passé … Doonnnnc     ?

Au lieu d'avoir le droit à une réplique taquine du jeune homme comme elle en avait l'habitude, Ophélie n'entendit rien d'autre qu'un silence plutôt pesant.

- Connor ça va     ? Demanda t-elle à travers le talkie walkie, commençant à sentir l'angoisse l'atteindre.

- Je suis là… Répondit le dresseur de Raptor d'une voix qui ressemblait  à un murmure.

Pendant un court instant, la jeune Générale cru qu'il allait mettre un terme à ce jeu de cette attitude qui parfois, la dépassait.

- Mon frère…   Je suis la cause de la mort de mon frère.

La jeune femme aurait aimer pouvoir lui dire qu'il n'était pas responsable de la mort de son frère. Que c'était son destin de prendre la place de ce dernier, mais quelque chose au fond d'elle même la contredisait. Après tout, cela ne faisait qu'un mois qu'ils se connaissaient et elle n'avait pas apprit plus sur son passé que sur le mystère de la pierre lumineuse.

Au moment où elle s'apprêta à lui demander davantage de précision, la voix de Connor résonna à nouveau.

- Je crois que je vais aller dormir. Bonne nuit, Kofman.


Prise au dépourvu, Ophélie pressa à son tour le bouton rouge de son talkie et mit un terme à leur conversation d'une voix légèrement teintée de tristesse.

- Bonne nuit Connor.

Une fois la discussion finie, Ophélie Kofman s'assura de tout remettre en place, d'emmener avec elle les résultats de ses recherches, puis retourna dans ses quartiers. Le cœur lourd de culpabilité, la jeune femme eut beaucoup de mal à fermer l’œil cette nuit-là.

                                                                       ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

- Connor ? Connor tu es réveillé  ? Demanda la jeune Générale à travers son talkie-walkie, les yeux rivés sur Urus qui baignait à peine dans une douce lueur orangée.

Les quelques secondes de silence la laissèrent présager que le jeune homme lui en voulait sans doute au sujet de leur conversation nocturne. Son cœur s'emballa légèrement quand elle l'entendit répondre à son appelle.

- Quelle heure est-il ?

- L'heure de te lever rapidos et de me rejoindre d'ici une demie heure sur le sentier qui jouxte la prairie. Répondit la jeune femme d'une voix enjouée

- J’arrive. Se contenta de dire Connor.

Pour Ophélie c'était largement suffisant. Elle rompit la communication pour se diriger en dehors du campement sous le regard aiguisé de Dominic qui  la suivit jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans le ciel sur le Dos de Vol d'Argent.

Un quart d'heure plus tard, Ophélie posa le pied sur le sol de la prairie, attendant avec une certaine nervosité, l'arrivée de Connor. Si elle l'avait invité à la rejoindre si tôt, c'est parce qu'elle souhaitait passer un maximum de temps aujourd'hui afin d'essayer d'effacer son faux-pas.

Enfin, elle le vit en haut de la colline qui lui faisait face. Une fois à sa hauteur, le jeune homme l'interrogea sans autre formule de politesse.

- Pourquoi si tôt ?

Le sourire naissant qu'elle laissait apparaître, disparut face à cette interrogation qu'elle interprétait d'une certaine façon à « qu'est ce que tu me veux     ? » Cependant elle tenta de garder sa bonne humeur quand elle lui fit part de son programme de la journée.

- Je voulais être avec toi. C'est tout.

Guère convaincue de sa réponse, Connor se contenta de lui dire.

- D'accord …

Contrairement à ce qu'elle aurait imaginer, Connor ne lui adressa pas la parole durant le trajet entre leur point de ralliement et le campement du jeune homme. Nul doute qu'il lui en voulait un peu de leur discussion de la veille au soir. Il retourna dans sa demeure afin de préparer le petit-déjeuner, la laissant délibérément seule avec Kida qui venait de quitter son nid douillet, s'avançant vers elle d'un pas à peine perceptible.

Quelque chose chez elle semblait indiquer à Ophélie que la jeune Raptor cherchait à l’impressionner. Ce petit manège ne dura que quelques minutes, quand Connor vint la rejoindre, Kida se détourna de l'intérêt de la jeune femme pour ensuite entamer ce qui ressemblait à une patrouille matinale, tout en restant à proximité du campement.

Le silence fut pesant pendant la prise du petit-déjeuner. Les seuls moments d'occupations furent quand Ophélie s'intéressa à chaque mouvement de balancier de la jeune Kida qui se montrait à l'affût de chaque son, y comprit celui du rire léger de la jeune Générale quand elle la vit chasser de son regard de prédatrice, les papillons qui tournaient autour d'elle.

- Allez viens.

Surprise de constater que Connor ne s'adressait pas à sa Raptor, mais bien à elle, Ophélie en fut tout autant en se rendant compte que le jeune homme était déjà debout, délaissant son plat pour ensuite l'inviter du regard à le suivre. Curieuse de savoir ce qu'il comptait lui dire … ou lui faire faire, la jeune femme le suivit avec une certaine note d’angoisse dans son esprit, ignorant ce qui l'attendait.

                                                                        ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Son sourire enjôleur était aussi intense que la lueur  qui se reflétait en partie dans le regard brillant de fierté. Ophélie ne pouvait réprimer ce sentiment de fierté  envers ce qu'elle venait de faire comme exploit plus tôt dans la journée. Elle se remémora avec délice cet instant privilégier avec Kida. Car telle était la surprise que lui avait réserver Connor quand il lui avait demandait de le suivre.  Durant une matinée entière, il l'avait former à approcher et à lier un premier contact avec sa partenaire dinosaure.  Elle avait commit quelques erreurs, comme celui de s'approcher d'un air trop assuré la Raptor, alors qu'elle devait se montrait humble et lui faire savoir qu'elle était inférieure à la prédatrice en effectuant une forme de salut que Kida lui rendait … ou pas selon son bon vouloir. Une fois cette première étape franchit, elle avait pu débuter le lien physique en commençant à caresser le museau reptilien de l'animal qui, aux premiers moments s'était montrer nerveuse, puis avait finalement accepter ce contact tout en appuyant sa tête contre le buste de la jeune femme.

Connor s'était alors écrié, fou de joie:

-  Tu l’as fait, Ophélie. Tu l’as apprivoisé !

Ivre de bonheur, la jeune générale avait repenser aux maintes lettres de son père qui l'avait mise en garde à ses premières rencontres aux Raptors. Il avait admit avoir eu à faire à des animaux à l'intelligence plus développé qu'il ne l'aurait cru.

Elle s'était même autoriser une dizaine de secondes durant lesquelles elle imagina la réaction de son père si celui-ci serait encore de ce monde et apprendrait qu'elle venait de caresser un de ces carnivores si redoutés … Il serait certainement furieux. Cette simple pensée la fit sourire doucement tandis qu'elle se jeta dans les bras de Connor.

- Oh merci,merci,merci,merci Connor. Sans toi rien n'aurait été possible.

Cette «  mise à l'épreuve » avait effacer définitivement leur mésentente … Du moins jusqu'à ce qu'elle décide de changer de sujet, passant du rire et des blagues qu'ils s'échangeaient depuis le début de la tombée de la nuit, à un sujet qu'elle savait d'ores et déjà clos.

- Et sinon, tu comptes me dires ce qui est réellement arrivé à ton frère où vais-je chercher par moi même ?

Elle venait de prononcer ses mots avec une infinie douceur tout en demeurant taquine. Malheureusement, Connor continua de mettre une barrière entre elle et le fardeau qu'il portait.

- Tu n’as toujours pas de nouvelles infos sur la pierre…

- Connor je ne plaisante pas cette fois. Rétorqua Ophélie avec un peu plus de fermeté dans la voix. En apercevant le regard méfiant que lui jetait le jeune homme comme lors de leur première rencontre, elle se reprit, comprenant qu'elle était sans doute brusque dans sa démarche. Si je dois te faire confiance, tu dois en faire tout autant à mon égard. J'estime que je mérite de savoir la vérité … pas parce que je suis ton générale, mais parce que je suis ton amie.

-  D’accord… Tu as gagné. Répondit Connor après avoir poussé un soupire de résignation.

La jeune générale ne sut combien de temps il fallut à Connor Andrews pour raconter une partie de ce passé qu'il avait tenté de dissimulé au plus profond de lui et qui ressurgissait tel un tsunami, r'ouvrant des plaies qui n'avaient pas totalement cicatrisé.

- Si je serais resté à Detroit, comme prévu… Il serait encore vivant.

Contrairement à ce qu'elle aurait imaginé, ce n'est pas de l'auto satisfaction qu'elle ressentait, mais de la culpabilité quand elle se rendit compte que Connor dissimulait son visage afin qu'elle ne le voit pas craquer. La vie ne lui avait pas fait de cadeau par le passé et il ne devait pas s'attendre à ce qu'elle l'épargne sur Urus. D'une clairvoyance sans nom, Ophélie se rendit compte qu'ils étaient tous deux, des âmes en perdition.

Tâchant de ne pas faire de bruit, la jeune générale rejoignit Connor qu'elle prit dans ses bras, l'entraînant dans une une étreinte qui aurait pu laisser croire à une certaine intimité, hors en ce moment précis elle n'y voyait qu'une forme de réconfort.

- Chuuut là ça va aller. Tu n'as pas le droit de t'en vouloir. JE te l'interdit. Tu n'y est en rien responsable. D'accord ?

Les minutes s'écoulèrent durant lesquelles Connor et Ophélie restèrent dans cette position jusqu'à ce que cette dernière s'écarte lentement du corps du jeune homme. Bien que la situation était déjà à son paroxysme, elle devait savoir ce qu'il avait fait une foi qu'il avait quitté la vigilance de la Coloniale.

- Et donc, tu es venus directement ici une fois que tu as quitté la Coloniale c'est ça  ? Le questionna t-elle d'une voix qui laissait paraître son intérêt sur sa façon de comment il était devenu autonome.

Elle remarqua la confusion dans la voix du jeune homme.

- Non… J’ai rencontré un autre groupe avant de venir ici. Ils m’ont accueilli à bras ouverts. J’y suis resté quelques mois avant de réaliser leurs vraies intentions. Ils voulaient faire de Kida une machine de guerre, mais j’ai refusé. J’ai donc fui la nuit et je suis venu ici.

Le sourire qu'elle lui avait adressé afin de le mettre en confiance s'effaça au fur et à mesure qu'il expliqua sa rencontre avec ce fameux groupe. Enfin son sang se glaça littéralement une fois qu'elle l'entendit lui dire que Kida était l'objet de convoitise du fameux groupe.
«Je sais qui a tué ton père. Je te le dirais qu'à une seule condition. Aides loi à mettre la main sur un de mes gars qui s'est fait la belle en emmenant avec lui ce que je désire le plus depuis que je suis arrivé sur Urus » Étaient les premiers mots que Thomas lui avait adressé. Maintenant elle comprenait pourquoi. Cependant elle devait l'entendre prononcer ce mot qu'elle redoutait tant.

- Comment s'appelait ce groupe ? Demanda t-elle d'une voix qui trembler malgré son envie de le cacher, ne souhaitant pas alarmer son ami.

-  Ils se nommaient les exclus… Ils m’ont même marqué…

A la vue de la marque présente sur le buste de Connor, la jeune femme sentit le peu de couleur qui restaient présents sur son visage s’effaçaient tandis qu'elle se sentit vide de toute force à la fois physique et mentale.

Enfin elle comprit ; Ce n'était pas un hasard si elle avait croisé la route de Connor. Ça ne l'était pas non  plus si elle avait était comme attiré comme un aimant par la jeune Raptor qu'était Kida … Thomas savait qu'elle finirait par le rencontrer et qu'à un moment donner où l'autre elle serait contrainte de le livrer en échange de Liam. Elle n'avait pas le choix. IL ne donnait jamais le choix.

Complètement perdue sur ce qu'elle devait faire, Ophélie quitta le lit sous le regard à la fois interrogateur et déconfit du jeune homme.
Tout en enfilant sa veste, la générale tenta de trouver le meilleur prétexte pour quitter les lieux sans pour autant attirer l'attention sur elle et sur les raisons qui la poussaient à passer autant de temps en dehors de la Coloniale.

- Il se fait tard, il faut que je rentre avant qu'ils ne s'inquiètent réellement. Lui dit elle avant de quitter précipitamment la cabane de Connor puis de s'envoler dans le ciel noir sur le dos de Vol d'Argent.

De nombreuses questions se bousculèrent dans sa tête durant le trajet, cependant le froid nocturne et la fatigue la gagnaient au point qu'elle s'effrayait elle même sur les décisions qui se présentés à elle.

                                                                ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

- Alors comme ça on s'autorise des promenades nocturnes au nez et à la barbe de ses co-habitants  ? Lui demanda une voix masculine qui était loin de ressembler à celle de Dominic.

Lorsqu' Ophélie prit son courage à deux mains pour éclairer le lieu qui lui servait de « demeure », elle ne fut guère étonner d'y voir un homme de quelques années son ainé, assit d'un air décontracté, sur son fauteuil, son regard bleu acier la dévisageait d'un air intrigué, de la tête aux pieds tandis qu'un sourire narquois s'installa sur son visage.

La jeune Générale Kofman ne s'y trompait pas en observant  le chef des Exclus en la personne de Thomas Skyle. D'apparence «      ordinaire » il savait tout aussi bien se servir de son charme que de ses otages pour avoir tous ce qu'il souhaitait. Sauf que ce soir, elle n'avait pas l'intention de lui la raison de son absence … Pas avant qu'elle n'eut entendu de la bouche du jeune Connor que oui, il avait bien tuer son père.

- Tu n'es pas censé veiller sur Liam ? Lui demanda t-elle d'une voix légèrement contrariée, se postant devant l'homme qui la regardait tout en restant assis.

Quelques secondes s'écoulèrent avant que Thomas ne se décide de quitter le fauteuil sur lequel il était assit, faisant face à la jeune brune qu'il dépassait d'une bonne tête.

Il était impressionner par le sang-froid de la jeune femme et savait très bien qu'il lui fallait des arguments convaincants s'il voulait la faire perdre pied.

- Mes hommes veillent sur lui à ma place. Quoi que … il ne risque pas d'aller bien loin étant donné son état actuel.

- Qu'est-ce que tu lui as fait ? Feula Ophélie, serrant les poings afin de ne pas commettre un geste qui pourrait à la fois condamner son parrain, mais aussi les habitants de la Coloniale.

Thomas s'autorisa de pousser un soupire de complaisance avant de répondre d'une voix posée à la question de celle qui lui servait indirectement de taupe.

- Oh moi rien      ! Non en réalité c'est la nature, où plutôt l’atmosphère de notre campement qui a l'air de détériorer sa santé. Face à l’inquiétude qui gagnait la générale, le chef des exclus s'empressa de rajouter. Tout pourrait s'arranger si on pourraient quitter la forêt noire.Mais tu te doutes bien que je ne ferait rien tant que je n'aurais pas récupérer mon dû. Dit-il d'une voix alarmiste.

Quel culot      ! Thomas osait jouer avec les nerfs d'Ophélie dont sa priorité était de soignait au plus vite Liam avant qu'Urus le lui arrache à son tour. Il lui suffisait de dire une seule phrase, et elle était persuadé qu'elle récupérer Liam dans l'heure qui suivait.

- Je veux le voir. Devant la surprise apparente sur le visage de Thomas, elle se montra plus explicite sur sa demande. Amène moi à Liam, laisse moi l'examiner et je double mes recherches demain à l'aube.

Elle même se surprit de faire une telle demande.

Pourquoi donner t-elle une avance sur Connor alors que ce dernier venait de lui avouer à demi-mot qu'il avait vécus durant quelques semaines avec les Exclus      ?

Le rire à peine audible de Thomas fit naître un frisson tout le long de son échine tandis qu'il lui fit part de ce qu'il pensait de son offre.

- Pourquoi ai-je la nette impression que tu cherches à me doubler très chère ?

Ophélie ouvrit aussitôt la bouche, prête à démentir les soupçons du chef des Exclus, cependant elle avait omis qu'elle portait sur elle certes, son arme de service, mais aussi son talkie-walkie qui se mit à émettre une lumière rouge qui clignotait deux fois avant qu'une voix d'homme ne se fasse entendre.

- Kofman,kofman tu es là      ? Il faut que je te parles.

La radio grésilla légèrement sans pour autant que la jeune femme décide de répondre ou bien même de l'éteindre totalement, ce qui poussa son interlocuteur à retenter une mise en contact.

- Ophélie tu dors ?

D'un geste vif, la générale saisit le talkie-walkie quand un «      clic      » la mit en alerte. Son regard turquoise se posa sur l'arme à feu que tenait le chef des exclus de sa main droite tandis que son sourire se transforma en quelque chose de carnassier … Il venait de flairer la proie qu'il rechercher depuis des semaines. Il n'avait plus envie de le perdre de vue.

- Attention Kofman, un mot, le moindre sous-entendus que je suis avec toi et je te fais exploser la cervelle et il en ira de même pour ton cher Liam. C'est bien compris      ?

La jeune femme hocha vigoureusement de la tête tandis qu'elle entendit à travers le talkie-walkie Connor lui demandait si elle faisait exprès de ne pas lui répondre.

- Désolé Connor …  Je ne t'ai pas entendu j'étais … occupée à résoudre le mystère de la montagne. Bonne nuit. S'empressa t-elle de dire d'une voix qu'elle tâcha de faire la plus décontractée possible pour ensuite rompre tout contact de son talkie.

La culpabilité la gagna à nouveau quand elle posa l'objet sur la petite table base tandis que Thomas rangea son revolver dans sa ceinture.

- Je savais que je pouvais comptais sur toi. Ton père était un général hors pair sur le terrain … Jusqu'à ce que tu viennes prendre la relève    …. Il mit en suspens sa phrase, s'approchant de la jeune Ophélie qui baissa son regard turquoise lorsqu'il tenta de le croiser. A l'aide de son index, il releva le visage de la générale et poursuivit, son sourire sadique reprit place sur ses lèvres.  Fais donc ce qu'il attendrait de toi s'il était encore en vie. Livre moi Connor Andrews et je libère Liam.

Il avait terminé en approchant son visage de celui de la générale qui ferma les yeux afin de ne pas se faire tenter. C'est à cet instant qu'elle comprit que Thomas s'était servit d'elle depuis le début pour récupérer ce qu'il lui tenait le plus à cœur sur Urus, tout comme il jouait avec ses sentiments refoulés dès le jour où il lui avait faussement promit qu'il veillerait au bien-être de Liam durant sa captivité.

L'envie de lui crier qu'elle ne trahirait jamais le lien qui l'attachait Connor, était forte, mais cela venait à signer l'arrêt de mort de son parrain. Finalement, d'un signe à peine perceptible, elle hocha positivement de la tête.

- Je savais que je pouvais compter sur toi Ophélie. Ronronna d'un air de plaisir Thomas avant d'imiter un léger baisemain sur le dessus de la main de la générale.

- Tu me promets de nous laisser tranquilles après   ? Demanda t-elle tout en ouvrant les yeux, espérant faire de nouveau face aux yeux bleu-acier du chef des Exclus.

Sauf qu'elle se retrouva face à son salon vide de la présence de ce dernier. Elle ne pouvait pas s'expliquer sur comment il avait réussit à s'éclipser en l'espace d'à peine une minute, mais ce qu'elle était certaine, c'est qu'une de ses questions demeuraient comme toujours, sans réponse.

Le cœur prit en étau, la tête embrouillée par tout ce qu'elle venait de vivre en une journée, Ophélie Kofman se dirigea dans sa chambre, débranchant pendant un temps indéterminé, son talkie-walkie qui la reliait à Connor.

Cette décision était cruelle d'un certain point de vue, mais c'était la seule qui pouvait pousser Thomas à croire qu'elle avait perdus sa trace ou sa confiance … Voir même les deux, et peut-être que cela le pousserait à libérer Liam. Il lui faudrait sans doute des semaines avant que le lieutenant en chef qu'il était, reprenne du poil de la bête, mais une fois que ça serait fait, ils pourraient enfin passer à l'action et faire reculer les Exclus au delà de la Forêt Noire. Ainsi, Connor, comprendrait qu'elle tenait avant tout à le protéger et accepterait sans doute de revenir parmi la Coloniale.

Elle avait envie de croire à ce plan qu'elle croyait infaillible. Elle voulait que tout revienne comme avant. Il y a des années de cela elle s'imaginer entrée dans un monde loin de la guerre et de la maladie, mais elle avait vite oublié que ce chaos était présent partout où il y avait du désordre … Six semaines la séparait de ce jour où tout les coins d'ombres allaient être révélateur.

                                                                   ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Elle avait beau courir aussi vite qu'elle le pouvait, elle avait toujours cette sensation d'avoir cette paire d'yeux bleu acier qui la suivait de près et ce rire venir de sa haine pour Connor résonnait encore dans ses oreilles. A travers le feuillage épais de la forêt qui était voisine de celle de la Forêt Noire, l'ombre de Vol d'Argent la surplombait, tel un ange gardien céleste.

A bout de souffle, la jeune générale savait qu'elle n'était plus très loin du campement de Connor. Avec les bons mots, elle pouvait le pousser à ce retrancher à la montagne étincelante avant l'arrivée de Thomas et de ses sous fifres.

Le ciel était voilé par des nuages qui annonçaient certainement une pluie d'ici quelques heures, empêchant Ophélie de voir cette énorme racine d'arbre qui lui faisait obstacle entre elle et le campement dont le feu était visible au fur et à mesure qu'elle progressait. Elle tomba lourdement en avant, mais les craquements de branches, sans doute provoqués par le vent qui se montrait plus fort que dans ses souvenirs, lui firent l'effet d'une bombe à retardement. Elle ne devait pas laisser Thomas mettre la main sur Connor au risque de ne plus jamais le revoir et cela, elle ne se le pardonnerait jamais.

D'un mouvement vif, elle se releva, ignorant la douleur qui commençait à irriguer ses bras et ses jambes, franchit dans un ultime effort les trois derniers buissons puis soupira enfin de soulagement en voyant devant elle le campement de son ami et plus encore … il était en vie, bien portant et Kida toujours à ses côtés. Cette simple pensée lui donna l'envie de sourire de soulagement, mais elle fut vite interrompue par Connor qui lui, n'avait pas oublié leur dernière discussion.

- Elle est vivante, j’y crois pas !

La jeune femme resta les bras branlants face à cette réflexion qui la poussa à se souvenir de quand datait cette fameuse discussion.
Puis enfin elle réalisa que cela faisait 45 jours … 45 jours qu'elle avait totalement désactivé son talkie-walkie. Six longues semaines durant lesquelles le jeune homme avait dû sans doute multiplier ses appelles, tombant finalement sur un réseau brouillé par les parasites, ignorant totalement la raison du pourquoi.

Essayant de récupérer son souffle, elle entreprit de donner une explication, le suppliant  intérieurement de lui pardonner provisoirement cette mise à l'écart.

- Connor je suis désolée. J'ai essayer de te prévenir mais …

-  À quel jeu tu joues, hein !? L'interrompit-il d'une voix qui laissait entendre une certaine rancœur à son égard. J’ai essayé de te contacter pendant un mois complet, mais tu n’as fait que m’ignorer !

Ophélie comprenait cette colère et mieux qu'il ne le croyait. Elle aussi s'en voulait de s'être montrer aussi égoïste et aussi peu attentionné envers lui, mais si elle était venus le trouver CE soir précisément, c'était pour se racheter, mais aussi parce qu'elle avait fait un choix … Celui de ne plus faire de mal aux gens auquel elle tenait et il en faisait partie au même titre que Liam.

- Je viens de m'excuser qu'est-ce que tu veux de plus   ?

- Non. Je ne veux pas entendre tes excuses. J’aimerais que tu quittes, s’il te plaît. Je me fou qu’il fasse nuit.

Alors qu'il était sur le point de rebrousser chemin jusqu'à sa cabane, Ophélie eut le réflexe de le retenir par le bras, espérant qu'en agissant ainsi, il accepterait de lui accorder deux secondes de plus, comprenant qu'il faisait fausse route sur ce qu'il croyait d'elle.

- Connor je t'en pries écoute moi … On n'a pas beaucoup de temps.

Le jeune homme repoussa son étreinte d'un geste qui montrait à quel point il venait d'être déçu par cette amitié qui n'était que poudre à ses yeux désormais.

- Je n’arrive pas à croire que je t’ai fait confiance.

- Tu as toute les raisons de m'en vouloir, mais là tu vois ce n'est pas vraiment le moment …

- Je t’ai tout dit sur mon passé… Et tu as disparu comme par magie.

Non pas par magie. Par compassion, par crainte d'un jour apprendre sa mort. Elle en avait marre de subir des pertes tandis que l'ennemie gagnait en force.


Tandis que le dresseur de la jeune Raptor lui tourna définitivement le dos, la jeune femme décida de le retenir coute que coute.

- ANDREWS ! Hurla t-elle, se moquant totalement de savoir si Thomas ou un de ces hommes allaient être attirer par ces éclats de voix.

Il fallait qu'elle agisse maintenant et avant tout, il fallait qu'elle éloigne Kida et son protecteur de tout danger, humain comme dinosaure.
Connor s'arrêta net, pour ensuite se tourner vers elle. Enfin il comprenait sans doute qu'elle n'avait pas agit à l'insu de son plein gré. Cependant la colère était toujours visible sur son visage.

D'une voix douce, mais tremblante, la générale Kofman essaya de trouver les mots qu'il fallait pour qu'il accepte de la suivre dans la Montagne Étincelante.

- Je comprends que tu sois fâcher après moi, mieux que tu ne peux l'imaginer. Je me suis hais pendant ces six dernières semaines, mais il faut aussi  que tu comprennes que je n'ai pas le temps de t'expliquer maintenant. Il faut que tu t'en ailles MAINTENANT   ! Loin, très loin du campement. Ils l'ont trouvés. Ils seront là d'ici peu.

- Quoi ? De quoi tu parles ?

- Il faut que tu me fasses confiance cette fois-ci. Prend le nécessaire et allons nous cacher dans la Montagne. Là-bas vous ne craignez rien et …

BOUM   ! Un coup de fusil résonna à quelques centimètres de la jeune générale qui sursauta tout comme Kida qui se positionna en mode défensive, cherchant d'où provenait cette attaque. Ophélie elle, était beaucoup trop préoccupé par l'état de Connor qui se tenait de tout son long sur l'herbe, gesticulant de gauche en droite en se maintenant l'épaule, ses doigts se couvraient au fur et à mesure de son propre sang.

- Connor tu va bien  ? Demanda t-elle d'une voix aiguë à cause de la peur qui la gagnait.

Elle s'apprêta à venir le rejoindre afin de connaître la gravité de sa blessure quand une voix rauque la stoppa dans son élan.

- Laisse tomber, Kofman ! Il est à nous maintenant.

A l'instant même où Thomas posa le pied sur le campement de Connor, Kida se mit à siffler dangereusement tandis que ses griffes rétractables grattèrent le sol afin de dissuader les nouveaux venus de tenter quoi que ce que soit à l'encontre de son protecteur. Malheureusement pour la jeune générale, elle n'eut pas le temps d'intimer l'ordre de ne pas faire de mal à l'animal que déjà quatre des hommes de mains du chef des Exclus lancèrent deux cordes entremêlés d'acier afin d'immobiliser la prédatrice qui tomba brutalement par terre.


- CE N ETAIT PAS PREVUS QUE CA CE PASSE COMME CA  !!!! Hurla de désespoir et de rage Ophélie qui se dirigea vers Thomas qui l'ignora totalement, beaucoup trop absorbé par la prise qu'il venait de faire.

Elle était sur le point de se rapprocher de son interlocuteur quand deux autres hommes la saisirent sous les bras, l'empêchant de faire un pas de plus, l'obligeant à être spectatrice du face à face entre Connor Andrews et Thomas Skyle.

Ce dernier s'adressa au jeune homme d'une voix à peine perceptible, mettant dans l'ignorance ceux qui les entouraient. Puis enfin le chef des Exclus se remit sur ses jambes et s'adressa à l'intention de ses hommes de main.

- Allez, amener le.

Rester en retrait depuis le début, Joseph Taysi passa devant Ophélie suivit de deux autres, ils rejoignirent Thomas afin de l'aider à ligoter les bras du jeune homme qui se relevait tête baissée, tel un condamné à mort.

- Je t'en supplies Thomas, laisse-le partir. Tu as Kida, c'est ce que tu voulais non ?

D'un geste de la tête, le chef des Exclus ordonna à ses hommes de partir devant lui. Il s'approcha ensuite de la générale qui fut libérer de l'étau de ceux qui l'avait maintenue immobiles quelques minutes auparavant.

Dans une attention où la tendresse prenait partiellement sa place, il caressa le contour du visage de la jeune femme, esquiva un sourire énigmatique puis lui répondit d'une voix qui se voulait confiante aux premiers abords.

- T’inquiète, ma belle, tu seras récompensé pour cela, comme promis.

- Qu'est-ce que tu comptes faire de lui ? Ne pouvait s'empêcher de demander Ophélie, beaucoup plus inquiète du sort qu'il réservait à son captif que ce qui pourrait arriver une fois qu'elle aura mit de nouveau le pied au sein de la Forêt Noire.

En guise de réponse, Thomas de contenta d'opiner d'un air désespéré de la tête.

- Je te demanderais à  ce que ton volatile reste loin de mon campement si tu ne veux pas qu'il lui arrive malheur. Dit-il en fixant le Ptéranodon qui venait de se poser à terre, fixant d'un air intrigué le chef des Exclus.

A son tour, la jeune femme se tourna vers Vol d'Argent qui attendait le prochain ordre de sa cavalière.

- Attends-moi près de la prairie.

Surprit de ce message, Vol d'Argent étendit de nouveaux ses grandes ailes avant de s'envoler dans la nuit noire, devenant invisible pour ceux qui n'avait pas l'habitude de voir un animal de cet envergure.

- Bon on y va ? Invita Thomas puis, sans attendre une quelconque réponse de la brunette, pressa le pas pour rejoindre ses hommes.

Très rapidement elle se retrouva en tête de cortège, Connor et Kida se tenaient au centre du groupe d'hommes. Ils durent parcourir de nombreux kilomètres tout en restant à l'affût d'une éventuelle attaque de carnivores qui les auraient suivis. Enfin un son semblable à celle d'une craie qu'on ferait crisser sur un tableau, se fit entendre, faisant s'arrêter Ophélie qui sentit son sang ne faire qu'un tour.

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