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Ici se trouve une terre non exploré et où le danger se trouve là où on s'y attend le moins.
 
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 Quelle est la limite entre la vengeance et le chaos ?

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Ophélie Kofman
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Ophélie Kofman



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MessageSujet: Quelle est la limite entre la vengeance et le chaos ?    Quelle est la limite entre la vengeance et le chaos ?  Icon_minitimeSam 19 Oct - 14:12

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Quelle est la limite entre la vengeance et le chaos ?
Ophélie Kofman - Connor Andrews ( Liam et Thomas interprétaient en alternance)

A travers la pénombre de la nuit, elle pouvait percevoir deux paires d'yeux qui fixaient sans cligner, le groupe qui s'approchait au fur et à mesure d'une immense porte faite à partir de bois mort et dont la surveillance était gérée par deux énormes dinosaures. En plus d'être impressionnants de par leur taille, l'un d'eux possédait deux cornes sur la tête, sa peau d'écailles virait du gris foncé à un rouge intense notamment au niveau du ventre et des pattes inférieures. Son surnom de « taureau carnivore  » allait comme un gant au Carnotaure et comme si cela ne suffisait pas, à quelques pas de lui se tenait également un jeune Baryonyx. Un prédateur plus petit que le Carnotaure, mais à la mâchoire extrêmement puissante. Pour le moment elle était maintenue par une forme de muselière faite de cuir et de métal. Sans nul doute une manière barbare pour que le jeune carnivore obéisse à l'ordre d'attaquer si une éventuelle attaque venait à arriver.

Ophélie accéléra le pas quand elle entendit la respiration du Carnotaure augmenter en intensité, entrant presque la première dans le campement des Exclus.  


- Attends moi dans ma tente, je te rejoins dans cinq minutes. Lui indiqua Thomas d'une voix ferme.

Comme elle s'en doutait, deux hommes l'accompagnèrent jusqu'au quartier de leur chef, l'empêchant de voir ce que réservait ce dernier à l'intention de Connor et de Kida.
  
Les cinq minutes parurent bien longues aux yeux de la jeune générale qui avait l'impression d'être un félin enfermé dans une cage, ne cessant de faire des aller-retours entre le coin sommeil et l'entrée de la tente. Enfin elle entendit des rires accompagnés d'éclats, quelques secondes plus tard, Thomas entra à son tour dans ses quartiers.
  
Ne jetant qu'un vague regard sur «  sa complice  » il se débarrassa de sa veste militaire, posa son arme à feu non loin de lui et se préparé un verre d'un alcool à la couleur orangée.
 
- Est ce que tu te joins à moi pour fêter cette superbe capture  ? Lui demanda t-il en tendant le verre remplie à la moitié, ses yeux bleu-gris pétillèrent d'une satisfaction qui n'était pas celle de la jeune femme.  

Tâchant de garder le peu de dignité qu'il lui restait en réserve, Ophélie croisa ses bras sur sa poitrine, afficha un air déterminé puis s'adressa à lui comme s'il était redevenue l'inconnu qu'elle avait rencontrer lors du premier soir qu'elle avait passé sur Urus.


 - Cette capture comme tu dis, tu ne l'aurait pas eu sans moi je te rappelle. Tout comme je me souviens que tu devais libérer Liam si je te livrais ce jeune homme …. Alors …. Elle laissa sa phrase en suspens, attendant une quelconque réaction de la part de Thomas.  

Celui-ci posa si brutalement son verre que la générale fut surprise de ne pas le voir se casser à l'impact de la table.


  - MONSIEUR MEZON  !

La seconde d'après, un homme qui venait sas doute d'intégrer le groupe des Exclus depuis peu, entra dans la tente, appréhendant ce qui allait se passer. 

- Oui monsieur  ?

 - Veuillez allez chercher ce cher Liam et pendant qu'on y est, amenez aussi ce qu'il faut pour que Mademoiselle Kofman puisse prendre la relève des soins.

Ophélie patienta jusqu'à ce que le sous-fifre de Thomas quitte la tente avant de prendre la parole, cette fois-ci sa voix devint moins agressive.

 - En faisant ça tu tiens la parole que tu m'a faites. C'est tout ce que je demandais. 

Cul sec, le chef des Exclus vida son verre d'alcool, puis s'approcha d'un pas nonchalant en direction de la jeune femme. Il s'arrêta à quelques millimètres d'elle afin qu'elle seule puisse l'entendre.

- Sache une chose très chère … Je libère Liam à contrecœur. Il pouvait m'être encore utile, contrairement à toi. Face au froncement de sourcils, il comprit qu'il devait être franc avec Ophélie.  Un fin sourire prit place sur les lèvres de Thomas, ne laissant pas prévoir à son interlocutrice, ce qui allait lui arriver.  Eh oui générale Kofman, je me suis servie de toi au même titre que ceux qui bossent pour moi. A une exception près … C'est que j'ai aimé te mener en bateau de sorte à ce que je récupère mon du sans lever le petit doigt.

- Tu es la pire ordure que j'ai eu la malchance de connaître. Répondit-elle du tac au tac d'une voix tranchante.

 - Peut-être bien, mais estime toi déjà très chanceuse que je te laisse la vie sauve tout comme Liam. C'est un cadeau que je ne réitérais pas la prochaine fois que l'on se croisera. Si jamais je te vois toi ou ton stupide poulet volant, rôdaient aux alentours de mon campement, je me ferais une joie de raser la Coloniale. Fit entendre d'un ton menaçant Thomas.

Son visage était tellement habité par la hargne qu'il y avait des plis autour de ses yeux bleu-gris clair . Puis sans ménagement, il lui prit le bras et la guida jusqu'à la sortie de sa tente.  

Tout près du feu de campement qui commençait à s'éteindre, se tenait un herbivore seller d'un harnais semblable à celui qu'elle posait sur le dos de Vol d'Argent. A ceci près que cette monture ne possédait nulle protection en cas d'attaque de carnivore. Dessus était déjà installé Liam.

Nul ne sut comment cet homme qui semblait au bord de l’évanouissement, arriver à se tenir assis sur le dos d'un Iguanodon. Il y avait une entaille profonde sur la pommette gauche, elle était en partie en voie de cicatrisation, mais la croûte purulente ne la rassurait pas pour autant. Sa respiration était rauque tandis que ses bras nus laissaient entrevoir des ecchymoses de différentes teintes.  Ophélie avala sa salive, imaginant un instant ce que pourrait subir Connor une fois qu'elle aura quitter le campement des Exclus, se rendant à l'évidence qu'elle venait de le conduire au purgatoire alors qu'il ne demandait qu'une chose  ; être seul avec sa Raptor.

- Que va t-il arriver à ton prisonnier  ? Prit-elle le risque de demander à l'intention de Thomas.

Un «  clic  » distinct d'un revolver suivit de rires discrets émanant au sein des Exclus, lui firent comprendre que la question était la malvenue.
La générale Kofman sentit la chair de poule envahir l'échine de son dos au contact du canon froid de l'arme à feu tandis que le meneur du campement lui donna une réponse claire et précise, maintenant ce qu'il lui avait dit à l'intérieur de la tente.

- Rien qui puisse mettre en doute l'importance de votre grade … Générale. Maintenant, adieu.

La pression était telle qu'elle ne voyait aucune solution si ce n'est que de suivre à contrecœur le «  conseil  » bien avisé de Thomas. Ainsi, sans pouvoir jeter un regard en arrière, ne serait-ce que pour apercevoir une dernière fois Connor, Ophélie monta à son tour sur le dos de l'Iguanodon, se plaçant derrière son parrain de sorte à ce que celui-ci ne fatigue pas pendant le trajet.

Elle donna un léger coup de talon aux flancs de l'animal qui s'ébroua doucement avant de s'avancer d'un pas lent et dans un mouvement de balancier.  
Alors qu'ils étaient sur le point de passés devant le portail gardé par les deux carnivores, Joseph qui venait de prendre son tour de garde se plaça devant l'Iguanodon et dit à l'intention des deux sortants.

- Si vous ne voulez pas vous faire attaquez, je vous conseille de vous tenir éloigner de la rivière qui borde la forêt ainsi que des zones trop boisée. 

D'un geste de la tête, la brunette remercia l'homme à la peau caramel pour ensuite guider l'herbivore dans la direction qu'il venait de lui indiquer. Quelques minutes de silence lourd s'écoulèrent avant que la voix de Liam se fasse entendre, elle était cassé à cause du long séjour passé dans sa geôle à l'écart de toute civilisation et ainsi, à peine audible.


- Comment as tu fais pour me libérer d'eux  ? Quel était le prix  ?  

Maintenant les rênes bien serrer dans sa main, Ophélie resta attentif de tout bruit suspect qui pourrait lui indiquer la présence d'un quelconque carnivore, pourtant elle ne pouvait ignorer l'interrogation de son parrain, car tant qu'elle ne l'aurait pas rassurer sur l'avenir de la Coloniale.  Elle sentit une chaleur embarrassante s'installer sur ses joues lorsqu'elle fit part de la vérité.

- Thomas m'a demandé de livrer Connor Andrews, mais tout compte fais, je pense que c'est la Raptor qui était avec lui qui comptait réellement.

Liam poussa un petit soupire, vite interrompue par une toux violente, mettant en alerte la jeune générale.

  - Est-ce que ça va  ? Lui demanda t-elle sur un ton bienveillant.

Brièvement, Liam pressa doucement l'une des mains qui se tenait devant lui, tentant de la rassurer du mieux qu'il le pouvait.

- Tu as fais ce qu'il fallait.  

Comme elle le craignait, ce séjour prolongé avait horriblement fatigué son parrain qui plongea petit à petit dans un sommeil qu'elle espérait, réparateur.
Continuant d'avancer à l'aveuglette, un son distinct lui parvint aux oreilles, cinq kilomètres avaient étés parcourus depuis son départ du campement des Exclus. Ce bruit venait que d'une seule créature  ; Vol d'Argent  !

Il avait saisit l'ordre qui se cachait derrière celui qu'elle lui avait transmit à voix haute. Celui de l'attendre à la lisière de la Forêt Noir, à l'écart à la fois de la Coloniale mais aussi des Exclus.  Un bref sourire apparut quand elle s'éloigna de la Forêt, se rapprochant de la prairie, le point de rendez-vous journalier qu'elle avait eu pendant des semaines avec Connor.  Vol d'Argent fit plusieurs petits cercles avant de se poser au sol dans un mouvement plein de grâce, pivotant légèrement sur le côté afin de faciliter Ophélie au moment où elle fit s'installer Liam qui semblait moins reposé qu'elle l'aurait aimer.
Quelque chose lui disait que sa guérison n'allait pas se faire en un jour et en conséquent, qu'il ne devait pas avoir lieu à la Coloniale au risque de devoir subir un interrogatoire de la part de Dominique. 

Doucement et avec précaution, Ophélie installa Liam sur le dos de Vol d'Argent qui se montrait beaucoup plus patient qu'à l'ordinaire.
Sans doute sentait-il que l'homme sur son dos était au plus mal et qu'en s'améliorant dans son comportement, celui-ci serait vite en mesure de retrouver toute sa forme. 

Cette fois-ci, elle n'eut pas besoin de lui donner un coup de talon dans les flancs pour que le Ptéranodon albinos s'envole. En douceur, ils s'élevèrent dans les cieux, laissant derrière eux l'iguanodon.
Quelques instants plus tard, elle entendit un mugissement suivit d'un rugissement sonore. Faisant constater avec horreur à la générale, que quelques minutes auraient suffit pour qu'elle ainsi que Liam finissent dans le ventre d'un carnivore.
Elle vint même à se demander si Thomas n'avait pas lâcher intentionnellement sur eux, une de ces armes mortelles.  

Liam se mit à remuer légèrement devant elle, posant son regard sur l'horizon qui commençait peu à peu à perdre de sa couleur bleue marine.
  
- Où est-ce qu'on va  ? Ce n'est pas le chemin de la Coloniale  ? Demanda Liam d'une voix toujours aussi faible à l'inverse de sa lucidité.  

- Repose toi, tu es en sécurité maintenant. Lui répondit la générale.  

- C'était mon rôle de te protéger. Fit-il remarquer avant de sombrer à nouveau dans l'inconscience.  

La jeune générale posa à son tour son regard sur l'horizon, se concentrant sur son prochain plan une fois qu'elle serait arriver dans le campement de Connor. Car c'est bien là-bas qu'elle se rendait avec son parrain. C'était l'unique endroit où elle ne risquait pas se faire repérer dès l'instant où elle saurait se montrer la plus discrète possible.

Les premiers rayons du soleil pointèrent lorsqu'ils arrivèrent à destination. Le campement de son ami était exactement comme il était lorsqu'elle était venue le prévenir du danger imminent, à ceci près que le feu était désormais éteint et qu'un silence pesant était omniprésent.  
C'est avec difficulté qu'elle amena Liam à utiliser ses dernières forces en réserve pour monter jusqu'à la cabane de Connor où elle le laissa prendre place sur l'unique lit présent.  

Exténuer de ce qu'elle venait de vivre, Ophélie prit le plaid qui traînait sur le fauteuil et s'y emmitoufla. Bercer à la fois par la respiration de son parrain et par l'odeur du jeune homme sur le linge, la jeune femme ferma les yeux, s'abandonnant à un monde de rêve dont elle aurait aimée ne jamais quitté.

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
 
La nuit tombait peu à peu sur le campement, baignant celui-ci dans une obscurité où résidait comme unique lumière, le feu que venait d'allumé Ophélie. 
Seule face à son plat à moitié entamer, la jeune femme ne pouvait dévier son regard d'un plan qu'elle avait trouvé dans le coin chambre de son ami quelques jours la veille au soir.
Ceci n'était ni plus ni moins que l'esquisse du campement des Exclus. C'était comme si le hasard, ou plutôt l'instinct de Connor, avait soufflé à ce dernier de dessinait à la hâte, mais avec précision, les deux entrées du campement. Il y avait bien sûr celle par laquelle ils étaient passés la dernière fois et puis il y avait une entrée plus discrète,apparemment inconnus par les Exclus, car Connor l'avait entourer, précisant que deux tentes se tenaient à moins de 100 mètres de l'entrée secrète et qu'il était préférable de l'emprunter la nuit.

Au fur et à mesure qu'elle décryptait la carte, Ophélie eut cette étrange impression que son ami captif avait tout fait pour lui faciliter la tâche le jour où elle viendrait à vouloir délivrer son parrain au nez et à la barbe de Thomas. Sauf qu'aujourd'hui, elle avait l'intention de s'en servir pour une toute autre mission sauvetage.

  - Est ce que je peux me joindre à toi  ? Lui demanda une voix masculine qui fit naître malgré elle un sourire jovial.

Doucement, elle leva les yeux de son plan pour les posés sur la silhouette droite de Liam qui se tenait devant elle, une assiette à la main.

- Oui bien sûr, assis toi. Répondit-elle tout en se décalant afin de laisser suffisamment de place à son parrain.  

Cela faisait une semaine qu'ils s'étaient retranchés ici.
Les deux premiers jours avaient permit à Ophélie de diagnostiquer que son parrain été déshydraté, avait eu trois de ses doigts de la main droite de cassés, l'arcade sourcilière gauche avait recousus maladroitement et désinfecté à l'aide d'alcool qu'elle avait trouvé dans la cabane de Connor. Les deux jours qui avaient suivis les soins avaient permit à Liam de se reposer pleinement, permettant à la jeune générale de peaufiner sa tactique de chasse. Malheureusement au quatrième jour, elle dû rester cloîtrée dans une grotte sombre et humide, se cachant des ptéranodons chevauchaient par des membres de la Coloniale.  Son départ inexpliqué et le fait qu'elle ne soit toujours pas revenue avait sans doute fait naître une inquiétude naissante vis à vie de la menace persistante des Exclus.
Cela se confirma lorsqu'au cinquième jour, elle avait attendu tard dans la nuit pour allumer son talkie-walkie et se brancher sur le canal que ce servait la Coloniale pour entendre Dominic dire à l'intention d'un des gardes, qu'Ophélie Kofman était sans doute captive des Exclus. Le garde lui avait alors demander ce qu'ils devaient faire. Dominic, confiant, avait assurer qu'attendre était la meilleure solution et que si Thomas avait le malheur de franchir les barrières de la Coloniale, ils le captureraient et ainsi, auraient là un moyen de pression. 
La générale connaissait tellement bien les tactiques de ce dernier qu'elle était prête à mettre sa main à coupé, qu'il attendait le moindre signe d'elle qui lui donnerait l'ordre de venir la sauver.

 - Qu'est-ce que c'est  ? Lui demanda Liam, brisant ce silence qui l'intriguait, pointant du doigt le plan qu'elle avait posé sur ses genoux.  

- C'est un dessin précis du campement des Exclus. Je l'ai trouvé dans la table de chevet à côté du lit de Connor. 


 Liam hocha silencieusement de la tête, commençant à manger le contenu de son assiette, ne quittant pas des yeux le morceau de papier.

  - Et le sac à dos à l'entrée de la cabane, c'est pourquoi  ? Tu comptes retourner chasser  ? Je peux peut-être venir avec toi, histoire de … me dégourdir les jambes.
 
Ophélie l'imita, terminant son assiette tout en restant songeuse puis, après un bref soupire, elle prit la parole, sa voix était déterminée.  


- Je pars chercher Connor et la Raptor ...

Un brusque fracas de couvert poussa la jeune femme à se stopper dans son élan, posant son regard noisette sur Liam qui la dévisageait, la stupéfaction se lisait dans ses yeux, mais aussi par sa bouche entrouverte.

 - Et j'y vais seule. Il est hors de question que tu prenne des risques inutiles pour moi.

  D'un bond, Liam quitta le tronc d'arbre mort qui faisait office de banc et se plaça devant Ophélie, l'incompréhension venait de prendre place dans sa voix.
  
- Non, mais tu es folle ma parole  ! Tu cherches à te prouver quoi en agissant ainsi  ?! Si Thomas te trouve sur son territoire, pour sûr il n'hésitera pas à lâcher ses bestioles sur toi … Et sur la Coloniale toute entière  !

 A son tour, la générale se leva, faisant front à son parrain, prête à rester camper sur sa décision.  

- Il y a une deuxième entrée qu'il ne sait pas. Ça me fais une nette avance sur lui. Il faut juste que je trouve le moyen d'y entrer sans me faire repérer. Regarde. Elle lui plaça le plan sous les yeux et pointa un endroit précis qu'elle avait prit le soin d'entourer au crayon rouge. Je suis quasi certaine que c'est ici qu'ils tiennent prisonnier Connor.

 - Et si ce n'est pas le cas, la coupa sèchement Liam, poursuivant en ignorant les yeux levés au ciel de sa jeune protégée. Tu auras creuser ta propre tombe.
  
- Liam, je t'en pries … Dit-elle d'une voix plaignante pour ensuite pousser un soupire du genre «Et c'est repartie pour les grands discours  ».  

Se jurant que cela n'était pas suffisant, elle lui lança ensuite un regard l'invitant à l'empêcher d'agir comme elle l'entendait. Étonnement, elle fut surprise de voir que les yeux acier de son parrain brillait d'une douce lueur tandis qu'il prononça ces mots qui se répercutèrent dans son esprit.

 - Tu es exactement comme ton père. Je l'ai perdu lui, il est hors de question que je te perde à ton tour.

 Un demi sourire s'installa partiellement sur les lèvres de la générale qui poussa ses justifications un peu plus loin.  

- C'est pour lui que je fais ça. Devant le regard intrigué de son parrain, elle rajouta sur un ton évident. Connor m'a tout dit. Il connaît les Exclus depuis plus longtemps que moi. Je suis sûr qu'il est indirectement responsable de ce qui est arrivé à mon père. Je veux juste entendre sa version des faits.  

A nouveau, le visage de Liam s'assombrit, tandis qu'Ophélie leva le bras en l'air en direction de la silhouette planante de Vol d'Argent.  


- Tu te trompes ma chère enfant. Dit-il enfin tandis que le Ptéranodon s'arrêta à quelques centimètres du visage de la fille de son meilleur ami. Voyant qu'elle ne réagissait pas à ce qu'il venait de dire, il se rapprocha d'elle. Lui a tu laissé le temps de te dire qu'il s'était opposé à Thomas lorsque celui-ci a décidé de tuer ton père  ?

La main gauche toujours posée sur le pommeau de la selle, Ophélie posa son regard noisette sur son parrain dont le visage était grave et ô combien sérieux … Tout ce qu'elle pouvait détester en cet instant précis, c'est à dire être dans le flou total.

Face à la stupéfaction de la jeune femme, Liam comprit que Thomas avait su se servir d'elle au point de faire passer le jeune Connor, pour un homme qui aurait été capable de masquer son crime.  Dans son regard, il pouvait désormais voir sa détermination à rattraper ses erreurs et par conséquent, tout ce qu'il pourrait dire ou faire ne lui ferait pas changer d'avis.

Résigner, il recula de quelques pas, prenant dans une de ses mains, le talkie walkie de Connor.

  - Sois prudente là-bas. Je serais brancher sur le canal 9. Joint moi aussitôt que tu les as libérés tous les deux.  

Ayant la sensation d'être retourné au campement militaire comme par le passé, Ophélie acquiesça de la tête tout en affichant un demi-sourire victorieux, pour ensuite monter dans un mouvement souple sur le dos du Ptéranodon qui déploya ses longues ailes, effectua quelques battements avant de quitter le campement de Connor sous le regard néanmoins inquiet de l'ancien prisonnier des Exclus.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
 
Bien dissimuler dans les fourrés à quelques pas de l'entrée que Connor avait trouvé, Ophélie enfila la tenue d'un des rares membres féminines des Exclus, tachant de dissimuler ses longs cheveux bruns sous la casquette.  Elle jeta un dernier regard en arrière où se trouvait sa victime qui demeurerait inerte suffisamment longtemps pour avoir le temps de libérer à la fois Connor et Kida. Ne lui restait plus désormais qu'à les trouvés tous les deux.  

Ophélie se faufila dans l'entrée secrète, du campement de Thomas, tâchant de ne pas se faire repérer. Par chance, elle avait une très bonne mémoire visuelle et de ce fait, elle comprit en voyant un vieil arbre mort dont une partie des branches pointaient dans la même direction. Celle où était retenue les captifs. 

En bifurquant à droite, elle rencontra brièvement deux hommes de mains de Thomas qu étaient plus occupés à se moquer de l'état du «  pauvre avorton  » que de sa présence dans cette zone qui aurait dû être surveillé mieux que cela. Profitant de leur hilarité, elle entreprit de leur rentrer dedans par mégarde, profitant de leur inattention pour leur prendre un jeu de clé. Au fur et à mesure qu'elle s'approchait de la zone d'emprisonnement, la lune se faisait rare.  

Enfin, entre deux éclaircissements, elle vit une énorme cage faites de bois et d'acier et qui pouvait facilement contenir cinq personnes. Sauf que ce soir là, il n'y en avait qu'une et il s'agissait de Connor. 
Son ami était en piteux état, montrant à quel point la cruauté de Thomas pouvait être sans limite.  

Essayant de faire le moins de bruits possible pouvant alarmer un quelconque membre des Exclus, Ophélie Kofman fit glisser l'une des clés dans la serrure et parvint au bout de quelques tentatives, à ouvrir la porte de la cage.  

- Connor, c'est moi, c'est Ophélie. Je suis venus te chercher. Je vais te sortir de là.  

Malheureusement le jeune homme était dans un tel déni qu'elle dû le secouer légèrement afin de le faire réagir. Puis enfin quand elle arriva à le raisonner, la jeune générale profita de ces retrouvailles pour s'excuser à maintes reprises de l'avoir laissé seul ces derniers jours.  

Ophélie l'aida ensuite à se relever, à revêtir un T-Shirt qu'elle trouva dans un sac. Celui-ci lui demanda où était Liam. Elle esquiva un bref sourire. 

- Il nous attends tous les trois.

 A peine venaient-ils de poser un pied à l'extérieur de la cage, que des éclats de voix se firent entendre suivit de flambeau qu'on allumait à la hâte. La femme dont elle avait dépouiller sa tenue avait dû se réveiller plus tôt qu'elle le pensait … A moins que ça soit elle qui est prit plus de temps que prévus. Quoi qu'il en soit, il fallait que Connor quitte cet enfer à tous prix.

- Connor il faut que tu partes, dit- elle sur un ton pressant tout en posant entre les mains du jeune homme la carte qui l'avait conduit ici. Moi je vais chercher Kida.

Connor lui demanda de le suivre.
D'un geste de la main, elle réfuta sa requête, ayant un petit sourire en coin des lèvres.

- Si on traîne trop ils nous attraperont et la situation s'empirera. Attends moi à la sortie, je ne serais pas longue.

 Les voix se rapprochèrent en même temps que les pas indiquèrent que les Exclus étaient sur le point d'arrivés. 

D'un geste doux, la générale poussa Connor vers les bois épais qui allaient sans doute le conduire à l’extérieur avec un peu de chance. Au dernier moment, le jeune homme lui attrapa la main, l'intimant de fuir.  Doucement, elle lui serra la sienne afin de lui insuffler un peu de son propre courage et finit par lui souffler.

 - Il ne m'arrivera rien. Part maintenant.  

Sans bruit, Connor disparut dans l'obscurité des bois alors qu'une voix féminine résonna dans le dos d'Ophélie qui fit mine de chercher son arme.

 - Elle est ici capitaine !  

La jeune générale eut à peine le temps de faire face à la femme dont elle avait fait prisonnière, que deux hommes de main arrivèrent, armés. Thomas se tenait derrière eux, ses yeux bleu-gris passèrent de la cage désormais vide à Ophélie.  En cet instant précis, cette dernière comprit qu'il allait lui faire regretter d'avoir prit le risque de ne pas le prendre au sérieux. 

- Je m'occupes d'elle. Vous, allez me trouver Monsieur Andrews … EXECUTION !  


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MessageSujet: Re: Quelle est la limite entre la vengeance et le chaos ?    Quelle est la limite entre la vengeance et le chaos ?  Icon_minitimeLun 11 Nov - 4:06

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Quelle est la limite entre la vengeance et le chaos ?
Connor & Ophélie

La première nuit fut dure pour Connor. Il ne dormit pas. Comment le pouvait-il ? Non seulement il se trouvait dans une cellule sombre et froide, mais aussi les hommes de Thomas faisait la fête l’extérieur ne manquant pas de faire du bruit. Ils fêtaient sûrement le fait que Connor et Kida étaient enfin entre leurs mains. Le jeune homme était étendu sur le sol froid et fixait le plafond sans étoiles. Comment Ophélie pouvait lui faire une telle chose. Il lui avait fait confiance. Il l’avait accueilli, l’avait aidé… Juste à y penser, il poussa un long soupir tout en fermant les yeux. D’habitude, il aurait tenté de trouver un moyen de se sortir de là, mais il avait complètement abandonné cette fois. Alors que les hommes allèrent se coucher, Connor avait trouvé une petite fatigue en lui qui le permettra de fermer l’œil un peu.

Le matin arriva trop vite. Un homme entra brusquement dans la cellule, faisant sursauter Connor qui se leva d’un bond. L’homme avait une entaille ensanglanté sur le torse. L’homme, furax, agrippa le brunet par le collet et le plaqua au mur.

« Espace de fils de pute ! Ton lézard m’a attaqué ! »


Connor tenta de rester calme.

« Si elle t’a attaqué, c’est qu’elle ne te fait pas confiance. »

L’homme n’hésita pas de lui donner un coup en pleine figure. Connor tomba au sol, un peu sonné. Alors que l’homme allait lui donner plus de coups, mais Thomas entra à temps.

« Kyle ! Ça suffit ! »

Kyle se retourna vers son patron et poussa un soupir. On lui fit signe de se rendre à l’infirmerie afin de prendre soin de sa blessure. Une fois seuls, Connor et Thomas se regardaient sans rien dire. Le frisé resta assis au sol fixant les yeux azurs de son ennemi alors que sa lèvre fendu saignait.

« Je sais que tu me déteste sûrement en ce moment… Mais j’ai besoin de ton aide. Si tu acceptes, ta vie sera sauvée. » Il prit une pause. Voyant que Connor ne répondait pas, il continua. « J’ai besoin de ton aide pour entrainer Kida. »

Sans trop savoir pourquoi, le frisé poussa un rire sarcastique.

« Non. Hors de question. »


Thomas haussa les épaules. Il n’insista pas plus.

« Si tu le souhaite… »


Au même moment, trois hommes entrèrent dans la pièce et s’avancèrent dangereusement vers le jeune homme qui se leva, confus. Sans crier gare, les hommes l’agrippèrent par les bras afin de le retenir. Mais le retenir pour quoi ? Thomas s’approcha de lui.

« J’ai tant attendu ce moment… »


Il fit un signe à ses hommes qui enchainèrent les poignets de Connor. Le troisième homme déchira le t-shirt du prisonnier dévoilant ainsi sa marque des exclus. Il voulait bien rester calme, mais la peur commençait à prendre possession de son corps. Allait-il mourir aujourd’hui ? Thomas sortit une lame qu’il tendit à l’un de ces hommes.

« Vous savez quoi faire »

L’homme n’hésita pas et fit glisser la lame sur la cicatrice de Connor, formant un X dessus. Le frisé poussa un cri de douleur alors qu’il sentit un liquide chaud couler sur son torse. Les hommes le lâchèrent et il s’écroula au sol, tremblant de douleur.

« Repose-toi bien, car nous allons être de retour. »

Tous sortirent de la cellule, le laissant seul et blessé. Lorsque la porte se referma, Connor poussa un cri. Pas de douleur, cette fois ci, mais bien de rage. Il ne méritait pas cela. Il c’était fait une vie en dehors de ces clans, il avait réussi à disparaitre, mais la confiance qu’il avait donnée à une femme avait tout ruiné. Il ne pouvait même pas protéger Kida. Il posa son regard noisette sur les menottes de métal qui les entourait et suivit la chaine du regard qui se rendait jusqu’au mur. Cela lui donnait un peu de jeu afin de bouger. Il s’étendit sur le sol et ferma les yeux, laissant la fatigue le transporter.

Pendant 3 jours, les hommes à Thomas suivit de celui-ci payait une visite à Connor afin de lui ajouter une entaille ou une ecchymose. Il avait faim, il avait soif, il ne dormait plus et maintenant, il avait mal partout et en devenait faible. Ce fut 6 jours plus tard que Thomas avait décidé de pousser la note.

Les hommes entrèrent dans la cellule. Le brunet n’avait pas la force de se lever ou de se débattre. Il attendait de voir la prochaine lame ou de recevoir le prochain poing. Étrangement, ils n’avaient rien de cela. Le jeune homme leva son regard faible sur Thomas qui tenait un verre. De l’eau ? Non, se serait trop beau pour être vrai.  Son ennemi se pencha afin d’être à son niveau.

« Je me sens généreux aujourd’hui. Je te donne une chance de te reprendre. Sinon, je vais commettre l’irréparable. »

« Quoi… Tu vas me tuer? » Dit-il faiblement, trouvant un peu de force en lui pour parler.

« Crois-moi… Ça va être pire que cela. »

Connor resta silencieux. Thomas attendait une réponse qui ne vint jamais. Il poussa un soupir. Il se leva, fit signe à ses hommes de retenir le prisonnier par les bras. Thomas agrippa le visage du frisé et fit couler une partie du liquide dans la bouche de celui-ci qui le cracha aussitôt, grimaçant. C’était un liquide chaud, épais et au goût ferreux.

« Du sang ? » S’exclama-t-il avec dégoût.

Thomas demanda à son dernier homme de tenir le visage à Connor afin qu’il verse le restant du contenu du verre. Le frisé sentait le liquide remplir sa bouche et n’arrivait pas à le cracher car l’homme bloqua sa bouche immédiatement et bloqua même son nez, le forçant à avaler. Il n’avait plus le choix, il le fit. Il sentit le sang descendre doucement dans sa gorge la réchauffant au passage. Ce fut très désagréable.

« Mais qu’est-ce que c’est ? » Demanda-t-il.

« Du sang de sinornithosaurus » Répondit Thomas, un sourire aux lèvres.

Le cœur de Connor manqua un battement. Il sentit la rage bouillonner en lui. Il avait osé allait jusque-là pour se venger ! Thomas était bel et bien un monstre. Le frisé fut laissé à nouveau seul. Le goût du fer était fort et lui donnait la nausée. Il sentait déjà des brûlures à l’estomac. Le poison du dinosaure faisait déjà effet. Il savait qu’il allait mourir, mais pas ainsi. Pas en souffrant autant.
Le lendemain des plus pénibles. Sa peau était pâle, ses lèvres rougies par le sang qu’il avait craché toute la nuit et il était faible. Les portes s’ouvrirent laissant entrer des différents hommes qu’à l’habitude. Ils détachèrent ses chaines et le souleva. Tous ses membres lui faisaient mal. Il n’arrivait plus à marcher sans qu’on ne le soutienne. On le transporta à l’extérieur où des regards se posèrent sur lui. On l’amena à une nouvelle cellule, mais extérieur cette fois-ci. La journée passa lentement. Connor tentait le plus possible de rester éveillé afin de ne pas sombrer dans un sommeil éternel. La nuit tomba à nouveau. Un bruit de clé le sortit un peu de ses pensées. Il n’arrivait pas à voir qui s’était car sa vision devenait de plus en plus floue avec le temps. Lorsque la porte s’ouvrit, une voix familière en suivit.

« Connor, c'est moi, c'est Ophélie. Je suis venu te chercher. Je vais te sortir de là. »

Le jeune homme fronça les sourcils. Impossible. Sa tête devait lui jouer des tours. Le poison était en lui depuis presque 24h. Une autre 24h et il n’allait plus être de ce monde. La jeune femme posa sa main sur son épaule. Elle était réelle. Elle était venue le sauver. Mais pourquoi ? Elle était aussi celle qui l’avait livré. Elle s’excusa mainte fois avant de l’aider à se lever. Connor tenta de ne pas trop montrer sa souffrance.

« Où est Liam ? »

« Il nous attends tous les trois. »


Dès qu’ils sortirent de sa prison, des voix alarmantes résonnèrent dans le campement.

« Connor il faut que tu partes ! »


La jeune femme donna une map à Connor. Le jeune homme la reconnu immédiatement. C’est lui qui l’avait dessiné.

« Moi je vais chercher Kida »


Alors qu’elle allait le quitter, Connor agrippa le bras de la jeune femme.

« Tu dois me suivre. C’est trop dangereux, ils vont te tuer ! »

« Si on traîne trop ils nous attraperont et la situation s'empirera. Attends-moi à la sortie, je ne serais pas longue. »

La jeune femme le poussa gentiment vers la forêt. Connor agrippa à nouveau la main d’Ophélie, la suppliant de le suivre du regard. Elle serra la main de son compagnon avant de lui sourire.

« Il ne m'arrivera rien. Part maintenant. »

Quelle est la limite entre la vengeance et le chaos ?  Tumblr_prehzaDsx41vac51oo3_400

Le jeune homme hésita quelques secondes avant de s’enfoncer dans la forêt sombre. Il ne pouvait pas courir, car il n’en avait pas la force. Alors qu’il s’approchait de la sortie, il entendit des bruits de pas derrière lui. On le suivait ce qui voulait dire qu’Ophélie s’était fait prendre la main dans le sac et que Thomas avait envoyé ses hommes après le frisé. Sans crier gare, il tomba nez-à-nez avec l’un des hommes. Connor freina donc sa course et fit volte-face. Malheur, il était entouré. Tous pointèrent leurs armes sur lui, prêt à l’exécuter sur le champ. Le frisé ferma les yeux, se préparant à mourir. Un grand coup de vent fit sursauter les hommes. Le jeune homme leva le regard et afficha un sourire lorsqu’il vit Vol d’argent descendre. Le dinosaure attaqua les hommes qui menaçaient Connor. Ils prirent la fuite, retournant au campement.

« Je suis tellement heureux de te voir ! » Dit-il à l’intention d Vol d’argent qui le salua d’un signe de tête.

Connor embarqua sur le dos de la bête qui s’envola dans le ciel pour se diriger vers son campement. Une fois rendu là-bas, ils furent accueillis par Liam qui semblait chercher quelque chose du regard.

« Elle est restée là-bas… »

Liam posa son regard inquiet sur Connor qui tenait à peine debout.

« J’ai essayé de la convaincre de me suivre… Elle voulait sauver Kida. »

Liam poussa un soupir comme s’il savait que sa filleule allait faire un tel cou. Alors que Connor voulut se diriger vers sa cabane, il se sentit aussitôt étourdit et tomba sans connaissance. Il se réveilla quelques heures plus tard dans son lit. Il voulut se redresser, mais une douleur aigue à l’estomac le fit gémir de douleur.

« Tu ne sembles pas dans ton état. »

La voix de Liam le fit sursauter. Il posa son regard noisette sur l’homme avant de pousser un soupir.

« Ça parait tant que ça… » Dit-il sarcastiquement.

Liam se rapprocha du jeune homme.

« Qu’est-ce que Thomas t’a donné… »


Connor poussa un soupir.

« Du sang de sinornithosaurus… »


Liam baissa la tête.

« Ça fait combien de temps… »

« 24h. »

Liam comprit qu’il n’avait presque plus de temps. Il se leva et s’apprêtait à quitter la cabane, faisant questionner le jeune homme.

« Où vas-tu ? »

« T’inquiète, je serai de retour dans pas trop long. »

Connor ferma les yeux afin de se reposer un peu. Liam fut de retour quelques minutes plus tard avec de l’eau qu’il offrit à Connor. Celui-ci le bu sans hésitation, étant déshydraté. Il grimaça à l’arrière-goût.

« Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ? »

« Une plante qui aidera à ralentir le poison. Elle nous donnera plus de temps à joindre les docteurs de la Coloniale. Ils auront ce qu’il faut pour retirer le poison. »

« Pourquoi tu tiens tant à me garder vivant… Pourquoi ne pas me laisser mourir? »


« Parce qu’Ophélie est tout ce qui me reste comme famille et ça me tuerait de la voir dévasté. »

Confus, Connor fronça les sourcils.

« Elle tient beaucoup à toi, le jeune. Elle ne l’avouera pas, mais je la connais. Elle a risqué sa vie pour te sauver. »


« Elle m’a livré à Thomas… »

« Car elle voulait sauver sa famille… N’aurais-tu pas fait la même chose ? »

Touché. Connor poussa un soupir.

« On fait quoi maintenant ? Je suis trop faible pour marcher, donc encore moins pour me battre et tu ne peux pas aller la chercher seul ! »

À ce moment précis, aucuns des deux hommes ne savaient quoi faire. Ils étaient impuissants face à la situation.





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